Buemi est enchanté par la "nouvelle F1"
C’est excitant pour le public
Comme la plupart de ses collègues, Sébastien Buemi a profité de cette petite pause printanière entre les Grands Prix de Chine et de Turquie pour se relaxer un peu.
"Je me suis offert une petite pause, car le début de saison a été très chargé depuis le Grand Prix d’Australie," raconte Sébastien Buemi. "Ensuite, j’ai progressivement repris mon entraînement physique et celui-ci montera encore d’un cran lorsque je serai de retour chez moi à Monaco en cette fin de semaine afin d’être dans la meilleure condition physique possible pour la Turquie."
Que pense-t-il de ce début de saison ? "Nous avons été agréablement surpris par les pneus. Nous nous attendions en effet à plus de difficultés. Les courses ont été très excitantes et je dois avouer que le DRS (ailette arrière mobile) fonctionne mieux que ce à quoi je m’attendais. Toutes les personnes à qui j’ai parlé m’ont dit que la course en Chine avait été passionnante."
"L’autre bonne surprise, c’est que je me suis hissé en Q3 des qualifications deux fois en trois Grands Prix. Cela prouve que nous avons progressé et cela nous motive pour continuer comme ça afin de marquer encore plus de points. Nous aurons quelques nouveautés pour le Grand Prix de Turquie et il nous faudra en tirer le meilleur pour aller de l’avant," ajoute le pilote suisse.
Le grand public a apprécié le Grand Prix de Chine qui a été très mouvementé grâce au KERS, au DRS et aux pneus Pirelli. Un pilote apprécie-t-il tout cela de la même façon depuis son cockpit ?
"Je suis persuadé que cela a été très excitant pour le public. Il y a eu de nombreux arrêts au stand et nous avons été en mesure de profiter au maximum du DRS dans la longue ligne droite. Mais il est encore trop tôt pour porter un jugement définitif sur ce système. Il faudra encore vérifier comment il fonctionnera sur d’autres circuits. D’ailleurs, on dit qu’il va être interdit à Monaco, mais cette course est déjà assez excitante par elle-même. Quoi qu’il en soit, je suis persuadé qu’il y aura de nombreux dépassements en Turquie, car il y a une longue ligne droite là-bas," conclut-il.