Brown : Sans Liberty et la FIA, il n’y aurait plus Alonso et Honda en F1
Des discussions qui ont été capitales en coulisses
McLaren n’a pas été seule à convaincre Fernando Alonso de rester en Formule 1, au sein de son équipe.
Le patron de l’équipe de Woking, Zak Brown, admet que Liberty Media et la FIA ont joué un grand rôle, notamment pour le jeu des chaises musicales entre McLaren, Toro Rosso, Renault, Honda et Carlos Sainz.
"Je peux vous dire que Liberty, avec Chase Carey et Ross Brawn, ont joué un rôle crucial dans tout cela," explique Brown.
"Et toutes les équipes que vous mentionnez, avec la FIA, ont toutes travaillé ensemble pour y arriver. Sans cela, il n’y aurait eu aucun accord. Fernando aurait probablement quitté McLaren et Honda serait parti de la F1."
Mais c’est bien l’association de McLaren avec Renault qui donne de l’espoir au pilote espagnol.
"Oui, nous avons toutes les données GPS des autres équipes (ce sont des données publiques, ndlr) et nous pouvons voir que nous sommes proches de Red Bull, Ferrari et Mercedes sur certaines courses avec notre châssis."
"Nous sommes donc confiants quant au fait de pouvoir nous battre avec ces équipes l’année prochaine. C’est l’objectif."
Brown pourra donc compter sur un Alonso qui a soif de résultats.
"Fernando est un battant, je suis un battant. Nous parlons donc tous les deux la même langue. J’espère que c’est aussi une des raisons pour lesquelles il a décidé de rester. Et je pense que McLaren est une grande équipe pour lui."
"Les choses ne se sont pas bien passées pour lui chez Ferrari mais nous avons créé un environnement qu’il apprécie."