Brawn table sur des Grands Prix à trois arrêts

Le directeur de Mercedes GP, Ross Brawn, évoque les stratégies concernant les pneus Pirelli, dont l’usure sera un élément déterminant cette année en course pour viser la victoire. Selon lui il faut s’attendre à des Grands Pirx à trois arrêts, peut-être quatre. Mais la difficulté est aussi ailleurs...

"Le plus dur avec ces pneus, c’est que vous ne pouvez pas vous permettre d’aller dans la zone de très forte usure. L’usure est assez linéaire et puis d’un coup, vers la fin de leur vie, vous perdez énormément de performances," explique Brawn. Les pilotes évoquaient des chutes pouvant aller jusqu’à neuf secondes au tour après les essais de Barcelone !

"Alors évidemment vous ne souhaitez pas tomber dans cette zone. Idéalement il faut bien régler la voiture pour faire la course dans le minimum de temps et avec le minimum d’arrêts. Je pense que la majorité d’entre nous tablera sur trois arrêts. S’il faut aller à quatre, cela peut vouloir dire que vous tapez un peu trop dans les pneus et ce serait difficile de refaire le temps perdu avec ce 4ème arrêt," continue le Britannique.

Contrairement à Pirelli, qui table sur des courses à deux ou trois arrêts, Brawn n’exclut pas que quatre arrêts puissent être plus intéressants que trois ! "Cela dépend du circuit, certains ont une voie des stands qui ne coûte pas trop de temps, comme Monaco. Cela dépend aussi des circonstances et si votre modèle informatique vous suggère que quatre arrêts c’est plus rapide et que vous pouvez maintenir le rythme pour en tirer un avantage, alors il est possible de voir des courses à quatre arrêts."