Brawn : 21 courses, le maximum pour la F1
25 courses, c’est impensable pour Ross Brawn
La saison 2016 fut la plus longue de l’histoire de la F1, avec pas moins de 21 courses au programme. Les nouveaux propriétaires de la F1, quand ils ont officiellement racheté le sport, ont néanmoins émis le souhait de pousser ce total à 25 Grands Prix !
Ross Brawn, nommé manager des sports mécaniques par Liberty, n’est cependant pas du même avis. Lui-même ancien directeur d’écurie, le Britannique sait l’immense fatigue qu’un calendrier infernal imposerait aux écuries…
« Combien de courses devrions-nous avoir ? Nous ne devons pas avoir un calendrier inflationniste. 20, 21 courses, c’est le maximum. La France sera de retour l’an prochain et peut-être aussi l’Allemagne. Et Monza est très important. »
Si de nouvelles courses pouvaient s’ajouter au calendrier, en remplaçant par exemple le Grand Prix de Bakou, récemment critiqué par les nouveaux propriétaires, l’Amérique ne serait-elle pas un territoire prioritaire, comme le souhaiteraient les Américains de Liberty ? Ross Brawn confirme.
« Je le pense. Mais la priorité est la qualité des événements. L’Amérique du Nord est importante, mais l’Asie et l’Europe le sont aussi. »
Liberty Media souhaite d’ailleurs renforcer la F1 sur son cœur historique, l’Europe, après un déclin marqué lors de la dernière décennie de l’ère Ecclestone.
Parmi les autres points faisant discussion aujourd’hui, figure l’éventuel abandon des V6 hybrides, trop coûteux et pas assez bruyants, pour revenir à des propulsions classiques. Mais Brawn, là encore, a un avis ferme.
« C’est impensable. Cependant, nous pensons à l’évolution du moteur hybride » a-t-il assuré, sans donner plus de détails. Récemment, Jean Todt, le président de la FIA, n’avait pas eu un avis dissemblable.
Pour améliorer le spectacle, la F1 pourrait aussi réintroduire de la concurrence dans les manufacturiers pneumatiques… « La compétition est utile, mais cela coûte cher » précise néanmoins Ross Brawn. « Et Pirelli a fait un travail formidable. Il est trop facile de les critiquer. Cela dit, nous analyserons les pneus qui conviennent le mieux pour la F1 que nous avons à l’esprit. »