Boullier est un peu plus positif après la première journée
Moins catastrophique qu’à Barcelone pour McLaren
Après des essais hivernaux catastrophiques qui ont poussé McLaren a amener plusieurs changements à sa monoplace avant le Grand Prix d’Australie, la première journée d’essais sur l’Albert Park de Melbourne ne s’est pas trop mal déroulée, permettant aux deux pilotes de faire un nombre raisonnable de tours. De plus, les chronos affichés ont été moins alarmants que ceux de Barcelone.
"C’était correct" tempère Eric Boullier. "Nous n’avons pas parcouru autant de tours que nous le voulions mais si l’on compare aux essais hivernaux, c’était un peu mieux. La voiture est spectaculaire et nous avons quand même bien travaillé".
Les équipes n’ont pas exploité au maximum ces essais du vendredi malgré la quantité colossale de travail à accomplir sur les nouvelles monoplaces, essentiellement dans la crainte d’user le moteur, puisque les voitures n’auront plus que quatre blocs propulseurs pour l’ensemble de la saison.
"Je pense que si nous ne roulons pas, c’est parce que nous avons des limites techniques ou disons, aucun intérêt à rassembler des données à cet instant, et si nous faisons entre 18 et 30 tours par séance, c’est surtout en rapport avec le plan de fonctionnement du moteur. On pourrait avoir un règlement différent pour rouler davantage le vendredi mais nous devrions d’abord nous assurer qu’il y a un intérêt pour les équipes à rouler davantage".
Le Français a passé son hiver à faire des aller-retours entre Woking et Sakura, au Japon, là où le moteur de la MCL32 est fabriqué, et ces voyages se sont intensifiés récemment, après les essais de Barcelone, pour résoudre les énormes problèmes rencontrés.
"Nous avons vécu des essais compliqués, rencontré beaucoup de problèmes, et nous n’avons pas pu parcourir beaucoup de kilomètres ni même effectuer de simulations de course, mais nous avons eu énormément d’entretiens avec Honda. Tout le monde prend ça très au sérieux, toutes les options sont ouvertes. Aujourd’hui, nous discutons encore des solutions pour récupérer de cette situation" conclut Boullier.