Boullier croit en l’avenir de la FOTA

A l’issue de la saison dernière, les écuries Ferrari, Red Bull et Sauber ont toutes décidé de quitter l’association des équipes de Formule 1 (FOTA) en raison du désaccord sur l’accord sur la restriction des ressources (RRA). HRT ne faisant plus partie de ce petit groupe depuis longtemps, les membres actuels sont donc McLaren, Mercedes, Williams, Marussia, Toro Rosso, Lotus, Force India et Caterham.

Ces départs ont forcément suscité des interrogations sur l’avenir de la FOTA. Mais Eric Boullier, qui est l’actuel vice-président, est convaincu que l’association pourra vivre et même prospérer. « La FOTA a été créée en 2008 par les constructeurs pour lutter contre certaines personnes et peut être créer une nouvelle série. C’est l’histoire telle que nous la connaissons », a déclaré le team principal de Lotus à Jerez. « La FOTA est aujourd’hui confronté à un défi différent et la première question est de savoir si la FOTA a un intérêt. Et la deuxième est de savoir ce que nous voulons atteindre avec la FOTA ? Je pense que cette question a été posée et nous avons reçu des réponses positives ».

« Même les équipes qui ont quitté la FOTA travaillent toujours avec nous en ce qui concerne les dates de fermeture des usines, les accords sur les essais et le RRA. Donc de ce point de vue, il n’y a pas vraiment de changement », a poursuivi Eric Boullier. « Au moins, nous pouvons encore travailler pour rendre la F1 meilleure, plus durable et aider la F1 à aller mieux. C’est ce que la FOTA doit faire ».

Du côté de Sauber - équipe qui a quitté la FOTA en décembre dernier - le discours laisse également penser que tout le monde continue de travailler main dans la main. « Notre adhésion à la FOTA a pris fin mais, je n’exclue pas que nous allons encore parler de certains points car nous poursuivons nos discussions avec la FOTA », a déclaré Monisha Kaltenborn, la CEO de l’écurie suisse. « Nous respectons les accords signés dans le cadre de la FOTA. En sortir ne veut pas dire que nous avons rompu tous nos contacts là-bas. Nous avons eu nos raisons et nous l’avons expliqué à la FOTA mais, cela ne nous empêche pas de coopérer avec d’autres équipes ».