Boullier attend le retour en Europe pour juger les progrès de McLaren

Il ne tarit pas d’éloges sur son leader d’équipe, Jenson Button

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3 juin 2014 - 08:29
Boullier attend le retour en Europe (…)

Eric Boullier, le directeur sportif de McLaren, préfère attendre le retour en Europe, pour le Grand Prix d’Autriche (le 22 juin), avant de faire le point sur les progrès réalisés par McLaren - même si l’équipe a renoué avec les points à Monaco après un long passage à vide.

Son équipe possède un impressionnant palmarès au Canada, avec treize victoires dont la dernière a été obtenue par Jenson Button en 2011 dans le tout dernier tour de la course, profitant d’une erreur de Sebastian Vettel. Boullier n’oublie pas de saluer l’immense aide de son champion du monde 2009.

« Le Grand Prix du Canada est l’une des courses phare du calendrier, qui produit toujours un résultat inhabituel et inattendu », rappelle Boullier. « Chez McLaren, nous nous souvenons avec émotion de la course de 2011 quand Jenson a connu l’une de ses plus mémorables victoires. Malgré notre manque de rythme actuel, il continue d’être un ambassadeur fantastique pour l’équipe. Ce n’est pas seulement un pilote fantastique, c’est aussi quelqu’un qui a le feeling et l’expérience pour diriger l’équipe dans la bonne direction pour le développement. Son apport est inestimable, c’est un contributeur infatigable. »

« Kevin, aussi, a été un atout fantastique cette saison. Il va essayer de vivre un week-end sans problème après les soucis techniques qui l’ont affecté lors des deux dernières courses - c’est dommage parce qu’ils l’ont privé de potentiels bons résultats. Quand il aura un bon week-end, je pense que les gens seront impressionnés par son rythme à la fois en qualifications et en course », ajoute le Français.

Même si McLaren a retrouvé le chemin des points à Monaco, Boullier tient à relativiser cette performance - ainsi que celle qui sera réalisée au Canada ce week-end : ces deux circuits sont assez atypiques et les vrais progrès seront connus lors du retour en Europe.

« Dans l’ensemble il est assez difficile d’évaluer exactement où nous en sommes : Monaco et le Canada sont deux types de circuits très différents et qui ne reflètent pas vraiment notre état actuel de développement. Ce serait bien de marquer quelques points de plus, mais je ne pense pas que nous aurons une idée claire de notre progression avant de revenir en Europe. »

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