Bottas, plus confiant... et donc plus performant !

Valtteri Bottas abordait cette saison 2018 de manière bien plus sereine que l’an dernier, après une année déjà passée chez Mercedes.

Mais il révèle que ce n’est pas parce qu’il a été promu de manière abrupte et inattendue à la place de Nico Rosberg. Le Finlandais estime avoir surtout fait un énorme travail sur lui-même pour afficher une plus grande confiance pour cette 2e année au plus haut niveau.

Même si l’entraînement compte pour beaucoup en F1, le côté psychologique a son importance dans les résultats. Depuis son arrivée chez Mercedes, le pilote de 28 ans a dû maitriser davantage le côté émotionnel du sport pour s’améliorer.

"J’ai compris l’an dernier que je me mettais parfois trop de pression," admet Bottas.

"En fait, c’est parce que je ne veux qu’une chose : gagner. Je veux toujours, tout simplement, gagner. Mais dans chaque sport, tu apprends comment tu dois composer avec toi-même. Lorsque tu rencontres des problèmes, lorsque tu traverses des temps difficiles... Je sais ce que je peux faire dans ces cas-là, c’est devenu pour moi tout à fait naturel."

"Mais c’est aussi comme ça : plus tu es confiant, plus tu peux être performant sur la piste. Et, au final, l’équipe est satisfaite de ton travail."

Et la psychologie donc ?

"Je pense que la Formule 1 est un sport qui mobilise de grandes sensibilités. Si tu réfléchis trop, cela peut te faire mal, lorsque le pilotage n’est plus naturel. C’est vraiment sur le fil du rasoir. Bien sûr, il faut aussi réfléchir, c’est en fait assez difficile à expliquer. Tout sportif sait qu’il ne deviendra pas le meilleur s’il ne dépasse jamais certaines limites. Tu dois laisser faire certaines choses et en contrôler d’autres."

Le résultat d’une telle remise en question ne s’est pas fait attendre, et Bottas affiche désormais non seulement une plus grande sérénité, mais également une plus grande confiance en lui.

"J’ai appris des difficultés et des problèmes que nous avons rencontrés l’an dernier. J’ai du moi-même beaucoup apprendre, le fait que je devais changer mon style de pilotage à certains endroits et comment je devais aborder les réglages de la voiture en conséquence."

"J’ai appris tout ce qu’il y avait à apprendre des problèmes de fond que j’avais. Je ne me fais aucun souci. La voiture que nous avons cette année n’est sûrement pas simple à régler, mais elle est clairement bien meilleure que celle de l’an dernier. Mon apprentissage ’à la dure’ de l’an dernier, cela m’aide donc."