Bottas inquiet du peu d’appui aérodynamique généré au Mexique
La Williams peu performante dans ces conditions
À l’approche du Grand Prix du Mexique, Valtteri Bottas s’inquiète quelque peu : en effet, le circuit se situe à plus de 2000 mètres d’altitude et l’air y est moins dense qu’au niveau de la mer. Par conséquent, la résistance opposée aux ailerons des F1 est moindre et le niveau d’appui aérodynamique généré est plus faible, ce qui forcera probablement les équipes à adopter des configurations assez chargées.
Mais quand on se souvient des performances en demi-teinte des Williams sur les circuits lents où les écuries utilisent la plupart du temps un maximum d’appuis, il se pourrait que le Finlandais voie ses craintes justifiées.
« Il est difficile d’estimer le niveau de compétitivité que nous afficherons ce week-end, déclare-t-il, nous ne commencerons à le savoir que vendredi. La seule chose qui me préoccupe, c’est le peu d’appui ici. Nous utiliserons nos réglages aérodynamiques les plus extrêmes et nous verrons bien si ce sera suffisant par rapport aux autres équipes. »
Son coéquipier Felipe Massa admet pour sa part que ce week-end mexicain sera probablement très incertain.
« Il y a moins d’appui qu’à Monza, où nous réglons pourtant nos ailerons sur une très faible incidence. Nous nous attendons à atteindre des vitesses très élevées en ligne droite, peut-être semblables à celles qu’on peut voir en Italie, mais également à avoir l’impression d’utiliser peu d’appuis. »
« Ce sera bien plus difficile pour le refroidissement et les freins, et je pense que c’est nouveau pour tout le monde, tout particulièrement les ingénieurs. Il pourrait se passer des choses à la suite desquelles le résultat attendu sera différent, alors il va nous falloir travailler vraiment très dur pour comprendre au mieux la voiture. »