Bottas : Le style de pilotage ne changera pas beaucoup en 2017
Pas de révolution à venir
Le suspense entoure encore les performances des monoplaces de l’an prochain. Seront-elles plus rapides de deux, trois, quatre ou cinq secondes ? Valtteri Bottas, dans sa prudence légendaire, a choisi de ne pas choisir en donnant une fourchette assez large.
« Cela dépend du circuit. En moyenne je pense que ce sera entre deux et cinq secondes, mais pas plus que cela – même si je l’espère. A Monza, ce pourrait deux être secondes, avec les lignes droites à haute vitesse, mais sur des circuits où il y a de l’appui, ce sera bien sûr bien davantage. Nous faisons juste des estimations avec les pneus dans le simulateur puisque nous ne savons pas à quel point ils seront tendres » a précisé le pilote Williams.
En ligne droite en effet, les monoplaces de l’an prochain devraient avoir moins de vitesse de pointe. Cependant la différence sera plus sensible en courbe. Et dans le simulateur de Grove, Valtteri Bottas a bien ressenti ce changement.
« C’était plus rapide. Le ressenti est bien plus positif avec davantage de grip mécanique et de charge aérodynamique. Nous serons plus lents dans les lignes droites mais plus rapides dans les virages, donc les temps au tour seront bien plus rapides, ce qui est bien. Mais pour le moment, nous ne faisons que du simulateur, donc à première vue, le ressenti est sympathique et ce devrait être le cas pour toutes les équipes qui font des tests dans le simulateur. »
La prudence de Bottas restera semble-t-il de mise jusqu’aux premiers essais en piste à Barcelone, en février prochain. Et si le règlement a été modifié pour amener plus de spectacle et d’exigence physique, on ne devrait pas pour autant parler de révolution dans le pilotage.
« J’aime ces voitures dans le simulateur mais il faut le vérifier sur une vraie piste. Honnêtement, le style de pilotage ne change pas tant que cela, vous pouvez juste aborder les virages avec plus de vitesse et il peut y avoir de plus petites différences dans les trajectoires pour prendre les virages, mais ce n’est pas comme si vous avez besoin de changer votre style de pilotage complètement » a affirmé Bottas.
« C’est légèrement plus difficile pour tirer le maximum de la voiture puisque vous devez pousser plus dur plus trouver les limites, et ensuite, quand vous avez plus d’appui et que vous abordez les virages avec plus de vitesse, si vous allez au-delà de la limite, l’erreur peut avoir plus de conséquences qu’aujourd’hui. Mais c’est seulement de la spéculation. La différence n’est pas massive » a conclu l’ancien champion de GP3, qui devrait d’ailleurs rester chez Williams l’an prochain et non pas filer remplacer Nico Rosberg chez Mercedes.