Bon anniversaire à Jenson Button !
L’Anglais fête ses 32 ans aujourd’hui
Né à Frome, le 19 janvier 1980, Jenson Alexander Lyons Button fête aujourd’hui ses 32 ans. Jenson est le fils de John Button, une star du Rally-cross des années 70 qui installa son fils dans un karting lorsque ce dernier avait huit ans. Les résultats arrivent très rapidement : en 1989, il remporte le championnat des cadets du club, puis le championnat British Super Prix. L’année suivante, il termine vice champion britannique des cadets.
Durant la saison 1991, Jenson réalise un carton : le grand chelem au championnat britannique des cadets qui comptait 6 courses, et le championnat British Open, où il remporte toutes les courses dans sa catégorie, la bagatelle de 34 épreuves ! En 1992, il change de catégorie, passant de Cadet à Junior, et triomphe toujours dans le championnat TKM et le British Open. L’année suivante, il est champion junior RAC, et termine de nouveau vainqueur du British Open. C’est à partir de l’année suivante qu’il commence à courir en dehors de son pays natal. Tout en prenant part au championnat RAC, il dispute en Italie le championnat ICA Senior, avec deux victoires à la clé. Un championnat qu’il va remporter l’année suivante, tout en terminant vice champion du monde de Formule A en karting.
La saison 1996 voit Jenson briller dans plusieurs championnats en Super-A face aux plus grands pilotes : troisième dans les championnats du Monde et d’Amérique, cinquième pour le championnat européen. Puis en 1997, il remporte le championnat européen de karting Super-A en prenant au passage 4 victoires, et second dans la coupe d’hiver européenne. Autre performance, il décroche la victoire au mémorial Ayrton Senna.
La saison 1998 voit le jeune Britannique revenir au pays dans la Formule Ford 1600, au sein de l’équipe Haywood. Il en ressort un bilan plus que positif : champion britannique et vice champion d’Europe de Formule Ford 1600, en enlevant au passage le titre de meilleur jeune pilote McLaren Autosport BRDC.
En 1999, il passe en Formule 3, dont le championnat britannique est parmi les plus difficiles. Il parvient malgré tout à remporter trois courses, et termine troisième du classement général. En y ajoutant également une seconde place à Macao, La course de référence en F3. Avec un tel bagage obtenu lors de ces dix dernières années, Jenson est approché par nombre d’équipes qui lui font faire des tests. C’est le cas des équipes de F3000 SuperNova et Fortec, et en F1, de McLaren et de Prost-Peugeot. Sir Frank Williams le remarque, et après une confrontation avec Bruno Junqueira, Jenson arrive en F1 pour la saison 2000.
Dès ses débuts, Jenson impressionne en obtenant des temps comparables à son coéquipier Ralf Schumacher, qui a déjà trois saisons de F1 à son actif. Et dès sa seconde course au Brésil, suite à la disqualification de David Coulthard, il se classe sixième et devient à 20 ans, 2 mois et 7 jours le plus jeune « scoreur » de l’histoire de la F1 (record battu par Vettel en 2007). Et en Allemagne, il manque de peu le podium, avec seulement 1.517 secondes de retard sur Coulthard, troisième. Au GP de Belgique, sur le « toboggan des Ardennes » de Spa, il réussit à se qualifier au troisième rang mais percute Trulli dès le quatrième tour. Il finit tout de même cinquième.
Au final, c’est une huitième place au championnat plus qu’honorable pour le jeune rookie.
En 2001, Williams fait venir Montoya pour le remplacer, Jenson se retrouve donc chez Benetton-Renault. Ce fut une saison très décevante, car l’écurie Benetton, en pleine restructuration, est incapable de fournir à ses pilotes une monoplace compétitive, devant en plus essuyer les plâtres du nouveau moteur Renault. Jenson est de plus assez fébrile cette saison-là et se fait outrageusement dominer par son équipier Fisichella. Ainsi, il ne rentre dans les points qu’à une seule reprise, avec une cinquième place chanceuse en Allemagne, tandis que Fisichella monte sur le podium à Spa. Une année à oublier donc...
L’année suivante, en 2002, Benetton devient officiellement Renault. Cette fois, la situation s’améliore, même s’il ne monte toujours pas sur le podium, il se classe quatrième en Malaisie et au Brésil, et termine plus régulièrement dans les petits points. Malheureusement, il doit subir la fiabilité plus qu’hasardeuse de sa monoplace et abandonne souvent, quoique dans ce domaine il soit plus épargné que son équipier Jarno Trulli. Jenson finit la saison au septième rang, mais Flavio Briatore voulant placer son poulain Fernando Alonso comme second pilote, il est à nouveau contraint d’aller voir ailleurs.
Pour 2003, Button signe pour l’équipe BAR-Honda, et court en compagnie de Jacques Villeneuve, champion du monde 1997. Cette année-là, il termine de nouveau deux fois en quatrième position, en Autriche et au Japon, et surtout devance franchement son expérimenté coéquipier, qui est même remplacé pour la dernière course par Sato. Button s’affirme de plus en plus comme un pilote de premier plan et aux USA, sous la pluie, il mène pour la première fois une course pendant de nombreux tours, avant d’abandonner sur casse du moteur Honda. Mais qu’importe, il a montré de quoi il est capable lorsqu’il a à un matériel adéquat.
La saison 2004 fut la première grande saison de F1 pour le pilote britannique. Au volant d’une BAR-Honda 006 très performante, il monte sur son premier podium en Malaisie (enfin !), puis signe sa première pôle position à Imola. Il finit cette course second derrière la Ferrari de Schumacher, intouchable cette année-là, mais cela n’enlève rien à sa performance, bien au contraire. En 2004, Jenson finit dix fois sur le podium, mais hélas jamais sur la plus haute marche, buttant sur les Ferrari. Pourtant, il a au moins à deux reprises l’occasion de l’emporter.
A Monaco où, débarrassé de Schumacher, il harcèle le leader Trulli dans les derniers tours, tel Mansell avec Senna douze ans plus tôt, mais avec pas plus de chance que son compatriote moustachu. À Monza, il passe là encore de peu à côté du succès : il mène la majeure partie la course avant de se faire dépasser par les deux Ferrari revenues de nulle part dans les derniers tours. Mais le bilan de la saison est tout de même très positif, BAR est vice champion, et Jenson termine troisième au classement final, derrière les deux pilotes Ferrari, Schumacher et Barrichello. Cependant, Button va être aussi responsable d’un énorme scandale qui va durer de juillet à novembre, scandale vite connu sous le nom de Buttongate.
En effet, il fait savoir début août qu’il a signé un contrat avec Williams pour 2005, or son patron David Richards conteste la validité de cette signature, arguant que Button doit rester encore un an chez BAR. Finalement, la justice donnera raison à Richards, et Button est contraint de rester à Brackley encore un an, avant de revenir à Grove.
Pour la saison 2005, on imagine que Jenson va enfin remporter sa première course, mais il n’en sera rien. Les débuts de la BAR 007 sont catastrophiques et Jenson n’a aucun point au compteur à la mi-saison, ponctuée par deux courses où les monoplaces furent non autorisées à prendre le départ. Il signe toutefois une seconde pôle position à Montréal mais en course, il rejoint Hill, Villeneuve et Schumacher dans la longue liste des victimes du mur « Bienvenu au Québec ». Par la suite, il se reprend et, toujours aussi régulier, va enchaîner dix courses consécutives dans les points, dont deux podiums, à Spa-Francorchamps et à Sao Paulo, pour se classer neuvième au championnat, ce qui est bien décevant par rapport à la saison précédente.
Cependant, à la même époque, éclate le second Buttongate. En effet, voyant les piètres performances des Williams-BMW, Jenson change à nouveau d’avis, dénonce son contrat avec Franck Williams et décide de rester définitivement chez BAR. Cette fois, c’est Sir Franck qui est furieux et qui attaque Jenson. Finalement, Nick Fry, patron de BAR, arrangera les choses en versant une grosse somme d’argent à Williams, qui abandonne alors ses griefs.
A la fin de l’année, Honda rachète définitivement l’écurie BAR.
Pour la saison 2006, Jenson est donc toujours dans l’équipe, aux côtés de Rubens Barrichello. Les essais d’intersaison sont d’ailleurs très prometteurs, et le Britannique peut espérer jouer les premiers rôles. Mais il va devoir déchanter très vite. Son début de saison se résume à une troisième place en Malaisie, quelques autres points et des soucis techniques. A Melbourne, il signe tout de même la pôle, mais il est vite dépassé par Alonso, puis Raïkkönen et voit son moteur exploser...sur la ligne d’arrivée !
Avec l’été, la Honda s’améliore sensiblement et Jenson marque des points régulièrement. Mais c’est en Hongrie qu’il va enfin connaître la victoire, au terme d’une course à rebondissement marquée par la pluie et les abandons des deux grands favoris Alonso et Schumacher. Parti quatorzième, le Britannique va passer entre les gouttes, exploiter parfaitement la supériorité de ses pneus Michelin dans ses conditions jusqu’à franchir la ligne d’arrivée en vainqueur. C’est sa 113ème course en F1. Seuls deux pilotes ont connu la victoire encore plus tard dans leur carrière, Jarno Trulli (117ème course) et son brésilien de coéquipier (124ème course).
Sa saison se termine en trombe, il enchaîne les sept dernières épreuves dans le Top 5, et relègue Barrichello à 26 points de lui au championnat. Jenson obtient la sixième place au classement final.
La saison 2007 est l’annus horribili de Jenson et de Honda. En effet, la nouvelle RA107 est totalement loupée et le pilote britannique en fait les frais durant toute la saison, se retrouvant relégué dans la seconde moitié du plateau. Il doit ainsi attendre le GP de France en juillet pour inscrire son premier point de l’année, performance qu’il ne renouvellera qu’à Monza en septembre. Entre temps, il se morfond à se battre contre les Toro Rosso ou les même les Super Aguri. Sa meilleure performance de cette triste saison, il la signe en Chine sous la pluie, où il obtient la cinquième place. Il finit donc l’année avec six malheureux points, les seuls de Honda en 2007.
Malgré ce désastre, Button est encore chez Honda en 2008, espérant des jours meilleurs sous l’égide d’un nouveau patron, le très expérimenté Ross Brawn. Hélas, ce n’est absolument pas le cas. Comme sa devancière, la RA108 est complétement ratée et Button, comme Barrichello, retrouve les fonds de grille. Jenson ne marque en tout et pour tout que trois points cette saison-là, avec une sixième place en Espagne. Pire, contrairement à ce qui s’était passé en 2007, Barrichello s’en sort mieux que son équipier et le devance au classement final. Plus généralement, l’avenir de Jenson en F1 s’inscrit alors en pointillés. Éclipsé par Lewis Hamilton dans le cœur du public britannique, il apparaît comme un pilote déconsidéré et déjà en fin de carrière.
Après cette saison désastreuse, Honda décide de se retirer de la Formule 1, officiellement en raison de la crise économique. La poursuite de la carrière de Jenson dépend alors d’un éventuel rachat de l’équipe de Ross Brawn. C’est ce qu’il advient début 2009 : une solution interne est trouvée et l’écurie est rebaptisée Brawn GP. Button, comme Barrichello, est confirmé à son poste.
Lors des essais d’avant-saison, les Brawn propulsées par un V8 Mercedes se révèlent très compétitives, au grand étonnement des autres équipes. Ces dernières considèrent que ces performances surprenantes sont le fait d’un diffuseur arrière "miracle" jugé illégal. Toujours est-il que les Brawn dominent la première course en Australie. Parti en pole, Button remporte facilement la deuxième victoire de sa carrière devant Barrichello et prend la tête du championnat.
Une semaine plus tard en Malaisie, Jenson signe une nouvelle pôle et est en tête lorsque la course est interrompue à cause de la pluie. Il est déclaré vainqueur, mais ne marque que la moitié des points car la course n’est pas allée au-delà des trois quarts des tours prévus. Qu’importe car la démonstration est faite : la Brawn est bien la meilleure monoplace du plateau. En Chine, Button et son équipe tombent toutefois sur un premier os : les Red-Bull-Renault de Vettel et de Webber qui signent le doublé tandis que Button sauve la troisième place. Les monoplaces anglo-autrichiennes vont être les principales rivales des Brawn cette saison-là.
S’en suit une superbe série de quatre succès consécutifs pour le Britannique. La Brawn écrase véritablement la concurrence en ce printemps 2009, et Button en profite parfaitement. Il gagne à Bahreïn alors qu’il ne partait que quatrième, puis l’emporte facilement en Espagne et à Monaco devant Barrichello. En Turquie, Vettel signe la pôle, mais une erreur du jeune Allemand dans le premier tour permet à Button de prendre la tête et de filer vers sa sixième victoire en sept courses. Le titre de champion du monde lui semble alors à portée de main.
Mais l’été va marquer le début de la baisse de régime des Brawn et la montée en puissance des Red-Bull. Lors de sa course domicile à Silverstone, Jenson rêve d’une victoire mais ne finit que sixième. Sa voiture perd beaucoup de terrain et les résultats s’en ressentent : cinquième en Allemagne, septième en Hongrie. Fin août, la Brawn reprend quelque peu du poil de la bête, mais c’est désormais Barrichello qui en profite.
Le GP de Valence illustre bien cet état de fait : le Brésilien l’emporte tandis que son équipier est piètre septième. A Spa, Button connaît même son premier score vierge de la saison en étant percuté par Grosjean dès le départ. La situation commence à être difficile pour lui. S’il est toujours en tête du championnat, Barrichello est revenu à seize points, Vettel à dix-neuf. Les détracteurs du Britannique s’en donnent à cœur joie, raillant son pilotage d’épicier et son incapacité à gagner dès lors que sa machine n’est plus ultra-dominatrice. En Italie, il retrouve enfin le chemin du podium en finissant deuxième derrière Barrichello.
Les deux coéquipiers ne vont désormais plus se lâcher : à Singapour, Barrichello occupe une bonne cinquième place devant Jenson, mais ce dernier va lui chiper cette position grâce à un arrêt complètement décalé en fin de course. A Suzuka, perdus dans le peloton, les deux hommes se battent comme des chiffonniers pour les deux points de la septième place, au profit final de Barrichello.
Lorsqu’il arrive au Brésil, avant-dernier Grand Prix de l’année, Jenson Button compte quatorze points d’avance sur Barrichello et seize sur Vettel. Il peut donc remporter le titre à l’issue de cette épreuve, mais sa grande fragilité n’en fait pas un favori. Les essais qualificatifs sont d’ailleurs catastrophiques puisqu’il se qualifie quatorzième tandis que « Rubinho » est en pôle. Mais en course, il va faire taire tous ses détracteurs.
Accusé de passivité lors des dernières courses, Jenson se bat comme un beau diable pour remonter vers la tête et multiplie les dépassements. Il revient finalement jusqu’à la cinquième place, devant Barrichello qui a connu une crevaison. Il devient ainsi à 29 ans le dixième champion du monde britannique de l’histoire. C’est aussi et surtout une superbe revanche après les années très délicates qu’il a connues avec cette équipe Brawn, ex-Honda, ex-BAR, qui décroche en même temps le titre des constructeurs. Il finit enfin l’année en beauté par une troisième place à Abou Dhabi.
Après une si belle saison, il semble aller de soi que Jenson rempile pour une année supplémentaire avec Brawn, en passe d’être rachetée par Mercedes. Or, du fait de son statut de nouveau champion du monde, il réclame à Ross Brawn une substantielle augmentation de salaire, mais celui-ci refuse. Button insiste lorsqu’il apprend que Nico Rosberg a signé avec l’équipe...pour un salaire deux fois supérieur au sien ! Vexé, le champion du monde prend langue avec McLaren-Mercedes, qui cherche un remplaçant à Kovalainen. En quelques jours l’affaire est conclue : en 2010, McLaren alignera les deux derniers champions du monde britanniques : Lewis Hamilton et Jenson Button.
Toutefois ceux-ci sont considérés très différemment par les médias. Beaucoup de journalistes voient le flamboyant Hamilton faire du petit bois de Button dont le sacre leur paraît peu convaincant. La première course à Bahreïn semblent leur donner raison : Hamilton est troisième et Jenson un médiocre septième. Mais la manche suivante en Australie fait taire les mauvaises langues. Sur une piste humide mais en cours d’assèchement, Button change ses pneus parmi les premiers et se retrouve en tête après l’abandon de Vettel. Il gagne ainsi brillamment son huitième Grand Prix. Deux courses plus tard en Chine, toujours sous la pluie, il mène une course habile et l’emporte de nouveau, devant Hamilton.
Après quatre manches il est ainsi en tête du championnat... ce qui étonne tout le monde, bien qu’il soit le tenant du titre ! Il garde cette place jusqu’au GP de Monaco, où son moteur Mercedes casse bêtement, à cause d’une négligence d’un mécanicien qui n’a pas su éviter une surchauffe sur la grille. En Turquie il lutte pour la victoire contre Hamilton mais le champion 2008 est inflexible. Grâce à leur bonne entente ils finissent sagement premier et deuxième et évitent ainsi de reproduire la situation tendue qui se développe dans le même temps chez Red Bull entre Vettel et Webber. Au Canada, troisième doublé des McLaren, avec à nouveau Hamilton devant Button. C’est désormais l’ordre du classement général et Jenson aura dés lors bien du mal à devancer son coéquipier. Surtout, la McLaren perd de sa compétitivité dans la seconde partie de la saison au profit des Red Bull et des Ferrari.
Dans ces conditions la conservation de son titre relève du miracle. Néanmoins, grâce à sa régularité il parvient à accrocher les points très régulièrement et croit longtemps en ses chances. Les Grands Prix de Belgique et d’Italie sonnent finalement le glas de ses ambitions. A Spa, il est bon deuxième quand il se fait percuter à l’Arrêt de bus par un Vettel en perdition. Puis il perd la victoire à Monza dans les stands au profit d’Alonso.
Dès lors, il joue le rôle d’équipier modèle en faveur d’Hamilton, mais celui-ci, qui a commis quelques erreurs, n’a lui-même plus de réelles chances d’être sacré. La lutte pour le titre se joue sans les pilotes McLaren, pourtant leaders à la mi-saison.
Cinquième au final, Jenson Button a perdu sa couronne mais a largement confirmé, par sa solidité, son intelligence de course et son esprit d’équipe, son statut de pilote de premier plan.
Pour 2011, Button part avec l’espoir de se battre pour le titre, tablant sur une McLaren innovante pour contrer les Red Bull. Après des essais hivernaux très difficiles, beaucoup craignent que McLaren soit contrainte de se battre dans le ventre mou maus l’écurie prouve une nouvelle fois sa capacité de réaction, et finalement McLaren est l’écurie la plus proche des Red Bull.
La saison commence doucement pour Button, dominé par Hamilton en Australie, qu’il conclura à une modeste 6e place après avoir subi une pénalité. Mais Jenson se rattrape bien en enchaînant avec une deuxième place en Malaise, avant de finir 4e du GP de Chine, remporté par son coéquipier.
S’ensuivent une série de deux 3e places, à Barcelone et Monaco, GP qu’il passera la majorité du temps en tête, puis une victoire au Canada acquise dans le dernier tour après un interminable GP, alors qu’il pointait à la 20e place au 40e tour !
Fort de ce résultat, Button espère bien enchaîner et battre régulièrement Sebastian Vettel, mais au contraire il doit se contenter d’une 6e place à Valence, suivi de deux abandons consécutifs, fait rare chez McLaren, qui l’écartent de la course au titre. Toutefois, Button s’impose au GP de Hongrie, après une course pleine de maîtrise, 5 ans après sa première victoire sur ce même circuit. C’est le début d’une très belle série où Jenson enchaîne 5 podiums consécutifs, dont une nouvelle victoire au Japon, alors que pendant ce temps-là, son coéquipier accumule les déboires en pistes. Cette série d’excellent résultats permettent à Jenson de remonter à la deuxième place du championnat, et après trois nouveaux podiums, il finit cette saison vice-champion du monde, et surtout avec près de cinquante points d’avance sur son coéquipier Lewis Hamilton. Parallèlement, Jenson Button annonce naturellement la prolongation de son contrat avec l’écurie McLaren pour une durée de 3 ans.
C’est donc avec une côte au plus dans les paddocks que Button termine ce championnat, prouvant à tous que son titre de 2009 était tout sauf usurpé. Comme toute l’écurie McLaren, il espère disposer d’une voiture capable de se battre pour le titre en 2012. Car Button sera bien l’un des favoris de la saison prochaine.
Ses statistiques à ce jour :
208 Grands Prix
Champion du monde en 2009
Premier Grand Prix : Australie 2000
Dernier Grand Prix : Brésil 2011
9 coéquipiers
12 saisons
7 constructeur
4 motoriste
13 voitures
12 victoires
7 pole positions
6 meilleurs tours
43 podiums
56 abandons
811 points
3,90 pts / GP
67,58 pts / saison
617 tours en tête
3 089 kms en tête
10 903 tours parcourus
53 862 kms parcourus
Source : notre partenaire, www.statsf1.com