Bon anniversaire à Felipe Massa !

32 ans aujourd’hui

Par Franck Drui

25 avril 2013 - 08:20
Bon anniversaire à Felipe Massa !

Fait très rare : ils sont 3 pilotes de Formule 1 en activité à avoir la même date anniversaire. En ce 25 avril, Giedo Van der Garde, Jean-Eric Vergne et Felipe Massa ont tous les trois ans un an de plus. Bon anniversaire à eux.

Après avoir revu la carrière à ce jour de Giedo Van der Garde et Jean-Eric Vergne (lire nos articles précédents), voyons celle du Brésilien.

Né le 25 Avril 1981 à Sao Paulo, Felipe Massa a gravi à toute vitesse les marches menant à la discipline reine des sports autos. Ayant débuté en karting en 1990, il passe en sport automobile dès l’âge de dix-sept ans en 1998, en Formule Chevrolet. Dès l’année suivante il remporte le titre brésilien de la catégorie et s’envole pour l’Europe. Dès sa première saison en 2000, il est champion d’Italie et d’Europe de F3. Alors qu’il aurait fort bien pu intégrer le championnat international de F3000, il préfère partir en Euro F3000, c’est-à-dire le championnat italien de cette catégorie pour 2001. Là encore, Felipe ne perd pas de temps et décroche la couronne au bout d’un an. C’est donc tout naturellement qu’il débute en F1 chez Sauber-Petronas en 2002.

Felipe réussit à marquer un point dès sa seconde course, en Malaisie, mais par la suite, il se montrera assez brouillon et un peu retrait par rapport à son équipier Nick Heidfeld. Il sera plus à son avantage durant la seconde moitié de l’année, mais cette période coïncide avec le déclin des Sauber, et il se retrouvera dans le ventre mou du peloton. Au GP d’Italie, il est déclaré responsable d’un incident avec Pedro de la Rosa et est pénalisé pour les qualifications de la course suivante à Indianapolis. Signe d’une future disgrâce, Sauber décide de le remplacer pour cette épreuve par Heinz-Harald Frentzen...Ainsi, globalement décevant, il ne conserve pas son volant pour l’année suivante, Sauber ayant préféré rappeler comme titulaire l’expérimenté Frentzen.

En 2003, Massa reste malgré tout en F1, en effectuant des essais pneumatiques pour la Scuderia Ferrari, ce qui en cette saison de canicule et de déclin pour les pneus Bridgestone n’a rien d’une sinécure. Comme Ferrari fournie également des moteurs à Sauber, le team suisse le réengage pour 2004 au côté de Giancarlo Fisichella, Frentzen ayant finalement décidé de mettre un terme à sa carrière en F1 après une dernière saison décevante.

Felipe se sort bien de la confrontation avec Fisichella, alors présenté comme un « briseur de carrière ». Il marque douze points et réussit l’exploit de mener quelques tours devant son public au GP du Brésil, avant de devoir s’arrêter pour ravitailler. Il réalise son meilleur résultat à Spa Francorchamps avec la quatrième place, acquise après une course à rebondissements. Sa saison est également marquée par une grosse frayeur à Montréal, quand sa monoplace soudainement privée de freins s’encastre avec une rare violence dans le mur de pneus. Heureusement, Felipe s’en sort sans dommage. Au final, Peter Sauber est cette fois satisfait du jeune Pauliste, et renouvelle son contrat pour 2005.

Associé au revenant Jacques Villeneuve, la saison de Felipe sera difficile. La C24, prometteuse durant les essais d’hiver, se révèle décevante et l’équipe ne parvient à décoller du ventre mou. Felipe réussit malgré tout à dominer légèrement son illustre équipier et à marquer quelques points lorsque la situation le permet, comme au Canada où il finit brillant quatrième. Dans l’ensemble, Felipe n’a pas grand-chose à se reprocher dans l’échec de cette saison. Son niveau semblant s’améliorer sans cesse, la Scuderia Ferrari décide de le réengager pour 2006...mais cette fois-ci comme titulaire !

En 2006, Felipe a donc l’occasion de montrer ce dont il est capable au sein d’un team prestigieux, aux côtés du non moins célèbre Michael Schumacher.

Les débuts seront difficiles : certes, pour la première course à Bahreïn, il est en première ligne derrière Schumacher, mais il ne finit que 9ème après un tête à queue en début de course. La semaine suivante, il réussit un beau résultat, en finissant cinquième devant son équipier. C’est au cinquième GP, au Nurbürgring, que Massa réussit enfin à accrocher le podium en prenant le troisième place. A partir de l’été, la Ferrari monte en puissance et Felipe va devenir un habitué des podiums. A Indianapolis, il finit second après avoir mené trente tours. Au GP de Turquie, Massa signe enfin le week-end parfait : après avoir signé sa première pôle position le samedi, il n’est jamais inquiété le dimanche et décroche à 25 ans sa première victoire en F1. Lors de la dernière course, il doublera la mise avec une victoire facile, et pas n’importe où : au Brésil ! Massa est ainsi le premier pilote depuis Senna en 1993 à gagner à domicile.

Au final, il finit 3ème du championnat, derrière Alonso et Schumacher. Ce dernier décide alors de se retirer, et c’est Kimi Raïkkonen qui devient l’équipier de Massa en 2007.

Le Brésilien commence mal sa saison. En Australie, un problème technique l’ayant relégué en 22ème position sur la grille de départ, il ne finit que sixième alors que Raïkkonen l’emporte. En Malaisie, Massa est en pôle, mais loupe son départ et part à la faute derrière Lewis Hamilton. Il ne termine qu’à une piètre cinquième place. Mais il va se ressaisir bien vite : au Bahreïn, il part en pôle et remporte une victoire facile sans être inquiété le moins du monde. A Barcelone, encore premier sur la grille de départ, il gagne à nouveau devant Hamilton. Au GP de Monaco, il ne peut faire mieux que 3ème derrière les deux McLaren d’Alonso et Hamilton. Cette situation est d’ailleurs la même à cet instant au classement général.

Au GP du Canada, Massa commet une erreur en sortant des stands au feu rouge, ce qui le disqualifie alors qu’il aurait pu viser le podium. Aux USA, les McLaren dominent et le Brésilien assure la 3ème place. A la mi-saison, Massa est en course pour décrocher le titre mais surtout, devance nettement son équipier Räikkönen, dont l’adaptation au sein de la Scuderia ne se fait pas sans mal.

A partir du GP de France, retournement de situation : Ferrari retrouve le leadership au détriment de Mclaren. Massa en profite en signant la pôle, mais le dimanche, c’est son équipier Raïkkonen qui gagne après l’avoir passé lors du dernier relai. A Silverstone, il ne finit que cinquième après avoir calé au départ et perd encore des points contre le leader de championnat Hamilton. Au Nürburgring, Felipe domine la course quand la pluie qui intervient à quelques tours du but permet à Alonso de remonter sur lui et à le dépasser à trois boucles de l’arrivée. Massa perd ainsi des points précieux et va dès lors rentrer dans le rang : treizième en Hongrie après un week-end de cauchemar, il gagne trois semaines plus tard en Turquie, conservant ainsi ses chances au championnat.

Mais un abandon à Monza, le seul de la saison, le laisse sur le carreau dans la course au titre. Il va dès lors se mettre au service de Räikkönen, revenu du diable vauvert, dans sa quête du titre mondial. Lors de la dernière manche au Brésil, il laisse ainsi la victoire au Finlandais afin que ce dernier décroche la couronne mondiale. Massa termine finalement quatrième du championnat, à seize longueurs de son équipier champion du monde.

Le Brésilien fonde beaucoup d’espoirs sur la saison 2008, mais son début de championnat est catastrophique : en Australie, il part en toupie au départ, s’accroche avec Coulthard et casse son moteur. En Malaisie, bien que parti en pôle, il se fait passer par Raïkkönen après les ravitaillements et sort de la piste en tentant de rattraper son équipier. Après deux courses, il ne compte pas un point au compteur.

Felipe renverse la situation en décrochant une nette victoire à Bahreïn. Après une seconde place en Espagne, il s’impose pour la troisième fois consécutive en Turquie et revient ainsi dans la course au titre. Surtout, il prend un net ascendant sur Raïkkönen et devient le N°1 de la Scuderia. A Monaco, sur un circuit qu’il déteste, il enlève la pole position à la surprise générale puis finit troisième en course sous la pluie. Après un week-end canadien assez terne, il renoue avec la victoire à Magny-Cours, après que Raïkkönen a dû le laisser passer suite à un souci technique. Massa prend par la même occasion la tête du championnat, mais il connaît ensuite une période difficile.

A Silverstone, il se noie littéralement dans le déluge qui s’abat sur le circuit. En Allemagne, il termine troisième loin derrière Lewis Hamilton, qui est le nouveau leader au classement, et bientôt le seul rival du Brésilien. Il subit une grande désillusion ensuite en Hongrie, lorsque son moteur le lâche à trois tours du but alors qu’il avait largement dominé l’épreuve. Felipe se rattrape cependant par une belle victoire dans les rues de Valence. A Spa, il finit seconde derrière Hamilton puis récolte la victoire après le déclassement du Britannique. Après une sixième place à Monza, il revient à un point de Hamilton au championnat.

A Singapour, il part en tête mais, au cours de son premier ravitaillement, il perd la course en repartant trop tôt et en arrachant le tuyau d’essence. Il finit hors des points tandis que son rival est troisième. Au Japon, il mène une course erratique et percute même Hamilton qui tentait de le dépasser. Cette erreur lui vaut une pénalité, mais il termine toutefois devant le pilote McLaren. En revanche en Chine, il doit se contenter de la seconde place derrière un Hamilton impérial. Avant la dernière manche au Brésil, Massa compte sept points de retard sur le Britannique au général. Ses chances de sacre sont donc faibles.

Devant son public, le Brésilien est cependant excellent et décroche la pole. Le dimanche de la course, il évite les pièges d’une pluie intermittente et mène facilement l’épreuve. Hamilton, qui occupe la quatrième place, semble toutefois se diriger vers le titre. Mais à quelques tours de l’arrivée, la pluie refait son apparition et bouleverse la donne. Felipe change ses pneus et garde la tête, mais son rival perd pied et se retrouve sixième à deux tours du but. Massa est alors champion du monde, et c’est titré qu’il franchit la ligne d’arrivée en vainqueur. Mais quelques secondes plus tard, Glock, qui était quatrième, fait une erreur et est dépassé par Hamilton. Ce dernier obtient ainsi la cinquième position et le point nécessaire à l’acquisition du titre mondial. Dans le stand Ferrari, la détresse est immense... Massa a donc perdu donc sa bataille, mais il n’a pas à rougir d’une saison qui l’a vu prouver qu’il était bien capable de remporter la couronne mondiale.

Pour 2009, Massa espère bien sûr se battre à nouveau pour le titre. Mais la nouvelle Ferrari F60 n’est pas du tout à la hauteur de ses espérances : lente et peu fiable, elle est complètement dépassée par les Brawn et les Red Bull, nouvelles références. Le début du championnat est si mauvais pour la Scuderia qu’après quatre courses, Massa n’a toujours pas inscrit le moindre point. Avec le début de la saison européenne, la F60 s’améliore un peu et Massa parvient en Espagne à accrocher les points de la sixième place. Il peut toutefois être déçu, car il aurait fini quatrième si la menace d’une panne d’essence ne l’avait pas fait ralentir dans les derniers tours ! Felipe parvient néanmoins à marquer quelques autres points lors des courses suivantes, et finit même troisième au Nürburgring.

Puis vient le drame du Grand Prix de Hongrie. Le samedi 25 juillet 2009, dans la deuxième partie de la séance de qualifications, la Brawn de Rubens Barrichello perd un ressort, une pièce pesant près de deux kilos. Pendant ce temps, juste derrière, Massa aborde à 200 Km/h le virage 5. Le malheureux Brésilien reçoit le ressort en plein casque et, assommé par le coup, perd le contrôle de sa Ferrari qui va s’encastrer dans le mur de pneus. L’accident est grave : le pilote souffre de dommages crâniens, d’une commotion cérébrale et d’une lésion à l’œil gauche. Il est plongé durant deux jours dans un coma artificiel tandis que son état est jugé grave. Finalement, après quelques jours d’angoisse, il s’en sort sans séquelle, mais sa saison de Formule 1 est terminée.

La convalescence de Massa est rapide et il peut préparer sans inquiétude la saison 2010. Dès la fin 2009, il fait son retour au volant d’une F1 en essais privés. Raïkkönen ayant mis sa carrière entre parenthèses, il doit affronter en 2010 Fernando Alonso, nouveau leader de la Scuderia.

Effectivement le double champion du monde espagnol arrive presque en terrain conquis chez Ferrari et Massa ne tarde pas à s’en rendre compte. Après avoir plutôt bien résisté à Schumacher et sérieusement malmené Raïkkönen, il va s’effondrer face à l’Espagnol. Dès le premier Grand Prix à Bahreïn il ne peut qu’assurer le doublé derrière son équipier. La suite n’est qu’une longue série d’humiliations. En Chine, à l’entrée des stands, Alonso trouve le Brésilien trop lent et se permet de le dépasser, ou plutôt de le pousser dans les graviers afin de gagner du temps. Très éphémère leader du championnat grâce à sa régularité, Felipe est en fait toujours loin des performances d’Alonso, et le passage à vide que rencontre la Scuderia à la fin du printemps ne fait qu’accentuer les choses.

Puis vient le GP d’Allemagne. A Hockenheim, il réalise un très bon départ et s’empare de la tête au premier virage. Il domine ensuite allègrement la course devant un Alonso impuissant, comme à ses plus belles heures de 2007-2008. Or l’Asturien est bien mieux placé que lui dans la course au titre. Stefano Domenicali lui ordonne alors implicitement de laisser passer con coéquipier : « Fernando est plus rapide que toi... As-tu bien compris le message ? » Massa s’exécute et Alonso remporte une victoire honteuse. Mais, comme Barrichello à Zeltweg en 2002, Massa mérite-t-il qu’on le plaigne ? Il n’est que le complice d’un acte de tricherie qui, porté devant le tribunal de la FIA, est promptement enterré, Ferrari s’en tirant avec une simple amende.

La fin de saison de Felipe est assez médiocre. Malgré quelques podiums ça et là, il n’est d’aucune utilité dans la lutte pour le titre mondial menée par Alonso. Pire encore sa conduite est de plus en plus erratique, comme en témoigne son piteux Grand Prix du Japon, terminé au bout de cent mètres dans la Force India de Liuzzi. Il finit donc seulement sixième au général, plus de cent points derrière son leader. Il est de plus le seul pilote des trois écuries de pointe à ne pas avoir pu prétendre au titre. Deux ans après être passé à un souffle du titre mondial, sa cote est au plus bas en cette fin 2010. Beaucoup évoquent pour l’excuser les suites de son accident, mais Massa a-t-il de toutes façons les moyens de s’imposer face à un Alonso placé sur un piédestal par Domenicali ?

2011 est probablement la pire saison de sa carrière. Au volant d’une Ferrari ratée, il est toujours largement dominé par Alonso et sombre complétement. Certes il obtient des points régulièrement et s’assure sans trop se forcer la sixième place du championnat du monde. Mais tandis que son équipier parvient à terminer dix fois sur le podium, Massa n’obtient jamais cet honneur ! En dix-neuf Grands Prix il n’obtient pas mieux que six cinquièmes places. De plus cette année est émaillée par de nombreux incidents en piste avec Lewis Hamilton. Cela commence à Monaco, où l’Anglais double très autoritairement le Brésilien à Loews, juste avant que ce dernier ne se fracasse contre le mur du tunnel. A Silverstone, les deux pilotes finissent la course roues contre roues pour une simple quatrième place qui échoie à Hamilton. A Singapour celui-ci percute par deux fois Felipe, aux essais et en course. Les relations entre les deux hommes deviennent exécrables et la presse en fait ses choux gras. A Suzuka ils se frottent à nouveau, puis en Inde le pilote McLaren le heurte encore la Ferrari, mais cette fois la faute en incombe plutôt à Massa qui s’est rabattu trop tardivement devant lui.

Mais c’est surtout en qualifications que Massa est le plus décrié, et pour cause puisqu’il ne parvient à devancer Alonso qu’à quatre reprises. Tandis que l’Espagnol parvient à batailler avec les Red Bull et les McLaren, il est contraint de se débattre avec les Mercedes, les Renault et les Force India pour la quête de petits points.

Malgré ces médiocres performances, Massa est de nouveau conservé par Ferrari pour la saison 2012. Mais plus personne ne l’imagine en mesure de rebondir au sein de la Scuderia.

Le début de saison de Felipe Massa reste à l’image de la saison précédente où il n’a jamais soutenu la comparaison avec son coéquipier. Ainsi, en Australie, il n’atteint pas la dernière phase de qualification et n’est que seizième sur la grille de départ. Il abandonne en fin de course après un accrochage avec la Williams de Bruno Senna alors qu’il était treizième.

En Malaisie, il s’élance en douzième position quand Alonso part huitième. Alors qu’Alonso profite des mauvaises conditions météorologiques qui nivellent les performances des monoplaces pour s’imposer, Massa termine quinzième et n’inscrit toujours pas de point quand son coéquipier prend la tête du championnat avec 35 points. Alors que des rumeurs, relayées notamment par le journal italien La Stampa, annoncent un éventuel remplacement de Massa par Sergio Pérez avant la fin du championnat si ses performances ne s’améliorent pas, la Scuderia Ferrari annonce lui assurer son soutien indéfectible.

En Chine, il termine hors des points à la treizième place puis, à Bahreïn, se classe neuvième et inscrit ses deux premiers points de la saison. En Espagne, à Barcelone, il termine quinzième, à un tour du vainqueur quand son coéquipier se classe second, à moins d’une seconde. À Monaco, il se qualifie à un dixième de son coéquipier puis finit sixième de la course, au contact des leaders. Au fur et à mesure de la saison, ses performances s’améliorent : il se classe quatrième en Grande-Bretagne puis cinquième en Belgique en partant de la quatorzième place. Lors du Grand Prix d’Italie, il réalise sa meilleure qualification de l’année, en s’élançant de la troisième position, devant son coéquipier victime d’un problème mécanique. Il se classe quatrième de la course.

À Singapour, treizième sur la grille de départ, il subit une crevaison dès le premier tour et repart dernier. Il se classe huitième après un dépassement musclé sur la Williams de Bruno Senna. Au Japon, il se classe second et obtient son premier podium depuis le Grand Prix de Corée 2010. Revigoré par son podium, il se classe quatrième, juste derrière Alonso, en Corée. Bien que plus rapide que son coéquipier en fin de course, il reste derrière lui pour préserver les chances d’Alonso au championnat du monde. Le 17 octobre, son contrat est prolongé d’un an. En Inde, qualifié en sixième position, il conserve cette place en course, contraint d’économiser son carburant à cause d’une mauvaise estimation de ses ingénieurs. À Abou Dabi, après un accrochage avec Mark Webber qui le fait partir en tête-à-queue, il finit la course en septième position et, profitant des abandons de Nico Rosberg et de Romain Grosjean passe à la septième place du championnat du monde. Au Texas, plus rapide tout au long de la séance de qualifications que son coéquipier, il se qualifie à la septième place quand Alonso est neuvième, mais part onzième après une pénalité pour changement de boîte, pour qu’Alonso puisse profiter du côté propre de la piste. En course, constamment dans le rythme des leaders Sebastian Vettel et Lewis Hamilton, il se classe quatrième de la course, derrière son coéquipier. Pour son Grand Prix national, il se qualifie en cinquième position, à nouveau devant son coéquipier. Sous la pluie battante, Massa bataille tout au long de la course pour préserver les chances de titre de son coéquipier, le laissant même la deuxième place en vue de l’arrivée, en vain. Il se classe troisième derrière et termine septième du championnat du monde.

Pour le premier Grand Prix de la saison 2013, en Australie, Massa part de la quatrième position, devant son coéquipier, et finit la course à la même place. En Malaisie, il se qualifie deuxième, et s’élance de la première ligne pour la première fois depuis plus de trois ans. Une nouvelle fois devant Fernando Alonso, sur la grille, il termine la course à la cinquième place. À Shanghaï, qualifié cinquième, il termine sixième à cause d’une mauvaise stratégie de gestion de ses pneumatiques. À Bahreïn, il s’élance de la quatrième position mais, en course, il est victime de très fortes dégradations de son pneumatique arrière droit, le contraignant ainsi à de nombreux passages par les stands ; il se classe quinzième.

Texte : www.statsf1.com et Nextgen-Auto.com

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