Bilan de mi-saison : Romain Grosjean
L’erreur ne pardonne pas
Romain Grosjean était prévenu, son contrat 2013 dépendait uniquement de sa capacité à ne pas répéter les erreurs qu’il avait faites l’année dernière. C’est donc dans le cadre quelque peu déstabilisant de cet ultimatum que le Français a abordé la saison 2013.
Victoires : /
Podiums : 2
Pole positions : /
Points marqués : 49
Place moyenne à l’arrivée : 7.14
Place moyenne sur la grille : 9.2
Sa première moitié de saison
C’est donc un Romain Grosjean plus mature qui arrive au Grand Prix d’Australie, échaudé par les erreurs lui ayant coûté sa réputation dans le paddock. Et malgré quatre premières courses délicates, il arrive à sauver l’essentiel et à marquer des points avant de monter, comme l’an dernier, sur le podium à Bahrein.
La suite ne sera pas la même : abandon en Espagne sur problème technique, puis le week-end inexcusable à Monaco. Quatre sorties de piste en un week-end dont une entraînant l’abandon d’un autre pilote, il n’en faut pas plus pour que les autres pilotes se plaignent de Grosjean.
Pourtant, Grosjean ne s’en laisse pas conter et reprend, course après course, ses esprits. Il signe un nouveau podium en Allemagne et est auteur d’un week-end très convaincant en Hongrie, payant toutefois une manœuvre un peu optimiste sur Massa et enregistrant des plaintes pas forcément justifiées à son égard.
Qu’attendre pour la fin d’année
Grosjean devra montrer que son passage à vide est terminé, et qu’il est le pilote que l’on a vu récemment, et non celui de Monaco. Si c’est le cas, on pourrait le voir enregistrer d’autres podiums voire une victoire, la Lotus étant parmi les meilleures monoplaces du plateau.
Et pour 2014 ?
L’année 2014 de Grosjean dépendra de sa fin de saison 2013 et de sa faculté à apprendre de ses erreurs passées. Si Grosjean se tient à carreaux jusqu’à la fin d’année et enregistre dans le même temps des performances, il n’y a aucune raison pour que Lotus ne le conserve pas en 2014, d’autant que le soutien apporté par Total n’est pas négligeable.
Dans le cas où il ferait des erreurs, Eric Boullier avait dit il y a peu qu’il se tiendrait à ses menaces et ne s’embarrasserait pas d’un pilote qui casse des voitures et le met en mauvaise posture auprès des autres équipes.