Bilan de mi-saison 2018 : Marcus Ericsson
Un feu de paille en début de saison
On ne va évidemment pas cracher sur l’ambulance, la saison que réalise Marcus Ericsson sur le plan comptable et de la performance globale est certainement la meilleure de sa carrière. Malheureusement, il reste toujours dans l’ombre de son équipier, alors que ce dernier a changé et qu’il s’agit désormais d’un débutant.
En effet, Ericsson est associé à Charles Leclerc cette saison, le Monégasque étant arrivé en remplacement de Pascal Wehrlein. Le Suédois a perdu du poids dans l’hiver et cela semblait jouer un rôle dès les premières séances d’essais puisqu’il parvenait à devancer Leclerc lors des deux premières qualifications, et marquait les deux premiers points de Sauber lors de la deuxième course, à Bahreïn.
C’était, pour ainsi dire, la dernière fois qu’il allait réellement surnager face à Leclerc. En effet, le Monégasque changeait de stratégie et allait ensuite infliger des défaites cruelles à Ericsson en qualifications tout autant qu’en courses, le laissant sur le carreau à plusieurs reprises. En effet, même s’il est parvenu à hausser son niveau de jeu et à régulièrement atteindre la Q2, Ericsson a subi un virulent 9/3 en qualifications.
En course, malgré un point supplémentaire en Autriche et deux en Allemagne, Ericsson a également subi la loi de son équipier, mais ce fut toutefois moins net. Une chose est sure, subir de nouveau la loi de son équipier n’est pas bon pour lui et si Leclerc venait à rester chez Sauber en 2019, Ericsson devra hausser son niveau s’il veut lui aussi garder sa place.
Statistiques :
— 17e du championnat avec 5 points
— 0 podium
— 2 abandons
Comparatif avec Charles Leclerc :
— Course : 4/5 (quand les deux ont terminé)
— Qualifications : 3/9 en faveur de Leclerc