Bilan de mi-saison 2016 : Marcus Ericsson

Eclipsé par Felipe Nasr en 2015, Marcus Ericsson comptait sur une Sauber performante pour prendre sa revanche et glâner de bons résultats qui lui ouvriraient les portes d’une équipe plus performante. Il faut dire qu’après un passage chez Caterham, piloter pour l’équipe suisse était déjà une belle progression. Mais cette saison 2016 est-elle vraiment meilleure pour le Suédois que ne l’était 2014 ?

La tournée océano-asiatique n’a pas été si mauvaise pour Ericsson avec deux accès en Q3 et une douzième place à Bahreïn, résultat qu’il allait égaler en Espagne au retour en Europe. Dès Monaco, les choses allaient en revanche se compliquer avec un accrochage entre lui et son équipier, lors d’une manœuvre idiote de la part des deux protagonistes.

Par la suite, Ericsson ne se qualifiera pas mieux que 19e et enregistrera une 15e place au Canada et en Autriche comme meilleur résultat en course. Lors des cinq dernières courses, Ericsson s’est toujours qualifié dans les trois derniers, même si ce résultat est à tempérer par le fait que Felipe Nasr ne fait guère mieux, les deux hommes ayant partagé la dernière ligne de la grille de départ à trois reprises en quatre courses.

Bilan :

Le bilan de Marcus Ericsson laisse un sentiment partagé entre injustice et désarroi. Le Suédois aurait très certainement mérité une chance au volant d’une voiture plus performante, mais lui comme Felipe Nasr semblent incapables de tirer quoi que ce soit de cette monoplace. Dès lors, il va falloir un appui financier solide ou une deuxième partie de saison miraculeuse pour qu’il soit encore en Formule 1 l’an prochain.

Temps forts :

— La Q2 à Melbourne
— Les deux douzièmes places à Bahreïn et Barcelone
— L’accrochage à Monaco avec Nasr

Statistiques :

— Non classé au championnat

Comparatif avec Felipe Nasr :

— Courses : 5/3 en faveur d’Ericsson (quand les deux pilotes ont fini)
— Qualifications : 7/5 en faveur d’Ericsson