Bilan de mi-saison 2016 : Kevin Magnussen
Des promesses pas forcément tenues
Lâché par McLaren pour faire de la place à Stoffel Vandoorne, Kevin Magnussen a cru que sa carrière allait se terminer après une seule saison de Formule 1. Fort de performances solides face à Jenson Button en 2014 et soutenu par des investisseurs danois, il est finalement recruté par Renault pour devenir fer de lance de l’équipe qui effectue son retour.
Malmené par Jolyon Palmer à Melbourne, Magnussen se rattrape lors des courses suivantes mais constate rapidement que la monoplace engagée par Renault possède un niveau catastrophique puisqu’elle n’est qu’une évolution mineure de la Lotus E23.
La chance lui sourira enfin en Russie ou il termine septième et inscrit les seuls points que Renault a marqué cette saison, au terme d’une course très bien gérée. La suite de l’année s’avèrera bien plus compliquée puisque Magnussen ne rentrera plus une seule fois en Q3 à partir du retour en Europe. Pire, le Danois voit Jolyon Palmer le devancer régulièrement en qualifications et en course.
Bilan :
Sur une bonne dynamique lors des premières manches de la saison, Magnussen accuse le coup et rentre dans le rang à partir de l’Espagne. La concurrence de Jolyon Palmer a un effet doublement néfaste pour le Danois, incapable de s’imposer comme leader de l’équipe et battu à plusieurs reprises par un pilote qui possède l’une des plus basses cotes du paddock. Sans retour aux affaires dès Spa Francorchamps, son avenir en F1 pourrait être compromis.
Temps forts :
— Des résultats encourageants en début de saison
— Les points marqués à Sochi
Statistiques :
— 16e du championnat avec 6 points
Comparatif avec Jolyon Palmer :
— Courses : 4/4 (quand les deux pilotes ont fini)
— Qualifications : 8/4 en faveur de Magnussen