Bilan de mi-saison 2016 : Ferrari
On y croyait en début de saison
Désireuse de faire au moins aussi bien qu’en 2015, la Scuderia Ferrari s’était fixée des objectifs ambitieux, forte des trois victoires acquises la saison précédente. A l’aube de la saison 2016, on parlait de ces trois victoires comme du strict minimum dans le clan italien, en imaginant que les progrès effectués sur la base de l’année dernière pourraient permettre d’aller titiller Mercedes.
Les Flèches d’Argent étant intouchables, Ferrari s’imposait comme la deuxième Force du plateau lors des premières courses. Toutefois, malgré une petite marge sur Red Bull, Ferrari ratait la première occasion de monter en première ligne à Shanghaï lorsque Lewis Hamilton se voyait contraint de partir en fond de grille, et c’est Daniel Ricciardo qui accompagnait Rosberg à côté de la pole. Touchée par un manque de fiabilité et un peu de malchance, la Scuderia subissait en plus trois abandons en quatre courses.
Au retour en Europe, la situation ne progressait pas puisque Red Bull monopolisait la deuxième ligne du Grand Prix d’Espagne. L’accrochage des Mercedes représentait une occasion en or d’aller chercher la victoire, et c’est Red Bull qui s’en emparait au terme d’une course solide de Verstappen.
La suite de la saison voyait Red Bull distancer la Scuderia au point que lors du mois de juillet, Ferrari ne placera qu’une voiture en deuxième ligne en Autriche. Les résultats en course, pourtant solides lors des déplacements au Canada et à Bakou, ont été suffisamment mauvais pour que Red Bull s’empare de la deuxième place du championnat.
Bilan :
Mauvaises décisions stratégiques, passages à vide des pilotes, direction aléatoire dans le développement de la voiture, autant d’erreurs qui sont venues perturber un début de saison qui s’annonçait radieux pour la Scuderia. Loin de lutter avec Mercedes, l’équipe italienne est aujourd’hui dépassée par Red Bull dont la courbe de progression est bien plus flatteuse. Sans coup d’éclat avant la fin de saison, Ferrari pourrait bien s’enfoncer dans une crise durable.
Temps forts :
— La première ligne de Vettel en Russie
— Le double podium en Espagne
— Des points marqués à chaque course
Statistiques :
— 3e du championnat avec 242 points
— 9 podiums
— 1 meilleur tour