Bilan de mi-saison 2016 : Felipe Nasr
Des espoirs vite réduits à néant
Débarqué l’année dernière pour remettre Sauber à flots financièrement, Felipe Nasr n’avait pas raté son entrée en Formule 1 en terminant cinquième de sa première course à Melbourne. Une saison de domination sur Marcus Ericsson plus tard, Nasr repartait en campagne au sein d’une équipe Sauber plus fragile que jamais.
Cette fragilité n’a pas mis longtemps à se faire sentir après avoir raté les premiers essais hivernaux à Barcelone et avoir lancé en piste une voiture qui n’était manifestement pas aboutie. Malgré le moteur Ferrari le plus évolué, contrairement à Toro Rosso, Sauber et Nasr ne font pas de miracle.
Le Brésilien stagne en Q3, la voiture est fiable mais peu rapide et il se rendra rapidement compte que ses seules rivales seront, à l’occasion, des Manor et des Renault. La seule éclaircie viendra à Bakou, au Grand Prix d’Europe, où Nasr passe en Q3 et mène une belle course jusqu’à la douzième place finale.
Bilan :
Felipe Nasr espérait une belle saison 2016 après avoir vécu une difficile fin d’année 2015, il n’en est rien. Empêtrée dans des difficultés financières, son équipe n’a pas pu développer la voiture après l’avoir sortie tardivement cet hiver. Avec un seul passage en Q3 et une douzième place comme meilleur résultat, les deux lors du même Grand Prix, la saison du Brésilien ressemble à un chemin de croix qui devrait se poursuivre jusqu’à Abu Dhabi, surtout s’il n’arrive pas à renverser la tendance face à Marcus Ericsson.
Temps forts :
— La Q3 et la douzième place à Bakou
Statistiques :
— Non classé au championnat
Comparatif avec Marcus Ericsson :
— Courses : 5/3 en faveur d’Ericsson (quand les deux pilotes ont fini)
— Qualifications : 7/5 en faveur d’Ericsson