Bilan de la saison 2016 : Marcus Ericsson
Une saison correcte mais aucun point
Auteur d’un début de saison timide, Marcus Ericsson n’avait pas franchement réussi à tirer parti de sa médiocre monoplace avec seulement deux passages en Q2 et une douzième place pour meilleur résultat, égalé à Bahreïn et en Espagne. Le bilan était d’autant plus inquiétant que lors des cinq courses avant la pause, le Suédois ne s’était pas qualifié mieux que 20e.
Mais Marcus Ericsson a pris la mesure de sa monoplace tout au long de la saison et a disputé une belle deuxième partie de saison. Avec trois passages en Q2 lors des neuf dernières manches, le Suédois peut se satisfaire de ses performances sur un tour, pourtant au volant de la voiture la moins performante intrinsèquement sur la fin 2016. Sur ce plan là, il devance largement Felipe Nasr qui n’a pas réussi cette performance une seule fois dans le même temps.
En course, Ericsson a perdu l’occasion de bien figurer lors de la loterie brésilienne sous la pluie d’Interlagos, en sortant de la piste en pneus intermédiaires. C’est son équipier qui a fait briller Sauber ce jour-là en signant une neuvième place salvatrice. En revanche, la onzième place d’Ericsson au Mexique, sur le sec, est remarquable compte tenu du niveau de sa monoplace, même si bien aidée par une stratégie avantageuse.
Bilan et perspectives :
Avec aucun point marqué, Marcus Ericsson n’est pas récompensé d’une saison pourtant plus solide que Felipe Nasr et surtout d’une montée en puissance au fil des 21 courses que l’on n’a pas vue chez le Brésilien. Cependant, grâce à ses soutiens personnels, le Suédois repartira pour une nouvelle saison dans l’équipe suisse, sa troisième de rang, et compte sur une voiture nettement meilleure issue d’un budget de développement nettement supérieur à 2016.
Statistiques :
— Non classé au championnat
Comparatif avec Felipe Nasr :
— Courses : 9/5 en faveur d’Ericsson (quand les deux pilotes ont fini)
— Qualifications : 13/8 en faveur d’Ericsson