Bilan de la saison 2013 : Jules Bianchi
Il a été la solidité de Marussia
Alors qu’il se dirigeait vers une nouvelle saison en tant que pilote essayeur pour Force India, tout en restant lié à Ferrari, Jules Bianchi a profité des malheurs de Luiz Razia, licencié à la dernière minute faute de sponsor, pour intégrer l’équipe Marussia. Malgré le peu de préparation, Bianchi n’a pas mis longtemps à s’imposer face à son équipier.
Le jeune Max Chilton a en effet eu la désagréable sensation que ses journées d’essais de pré-saison n’avaient pas servi à grand chose face à un Bianchi très rapide et montrant une capacité d’adaptation fulgurante. Devancé seulement deux fois en qualifications, Bianchi a sans arrêt roulé plus vite que le Britannique en course, enregistrant simplement plus d’abandons. Sa treizième place à Sepang a suffi à Marussia pour décrocher la lucrative dixième place du classement des constructeurs.
Meilleure place en course : 13
Meilleure place en qualifs : 15
Meilleurs tours : 0
Podiums : 0
Points marqués : 0
Devant son équipier (course) : 15/19
Devant son équipier (qualifs) : 17/19
Abandons : 3
Perspectives pour 2014
Jules sera encore pilote Marussia en 2014, et la monoplace sera enfin propulsée par un bloc Ferrari, en remplacement du vieillissant Cosworth qui l’équipait encore jusqu’ici. Ayant désormais la totale confiance de ses patrons, de son équipe, et même des grands noms de Ferrari tel que Luca Baldisserri, le Français peut aborder sereinement sa deuxième saison en Formule 1 et espérer que Marussia franchira le pas qui la sépare du reste du peloton.
Si c’est le cas, il pourrait inscrire ses premiers points en Formule 1 ainsi que ceux de son équipe, et attirer l’œil d’équipes plus importantes. On sait à quel point Ferrari est convoitée à l’horizon 2015-2016, mais il serait envisageable que Bianchi soit le premier pilote français au volant d’une monoplace au cheval cabré depuis 1995, lorsque Jean Alesi pilotait pour la Scuderia.