Bianchi : Un avenir entre Marussia et Ferrari...

Où sera-t-il en 2014 ?

Par Franck Drui

7 août 2013 - 09:35
Bianchi : Un avenir entre Marussia (…)

Jules Bianchi a fait de très bons débuts en Formule 1, même s’il n’est pas toujours facile de se faire remarquer en fond de grille. Le pilote niçois a reçu les éloges de son équipe mais aussi de l’Académie des Jeunes de Ferrari, dont il fait partie.

Une chose est sûre : Bianchi a un avenir en F1. Reste à savoir où... à commencer par 2014 !

"C’est un peu tôt pour évoquer mon avenir. Le calendrier comprend encore neuf courses. Moi, aujourd’hui, je pense surtout à réaliser la meilleure fin de saison possible. Maintenant, le principal, à mes yeux, c’est qu’en l’espace de six mois, j’ai déjà engrangé beaucoup d’expérience," indique-t-il au quotidien Nice Matin.

Tout le monde pense évidemment à la place de Felipe Massa chez Ferrari : le Brésilien a lui-même admis hier être sur un siège éjectable si les résultats n’arrivaient pas rapidement.

Bianchi chez Ferrari, une possibilité pour 2014 ? "Je ne sais pas quelle est la stratégie de Ferrari me concernant. S’ils font appel à moi un jour, c’est qu’ils estiment que je suis prêt. On verra ce qui se passera. Peut-être me proposeront-ils de les rejoindre dès cet hiver… Un tel cas de figure, sûr que je ne le refuserai pas !"

Ferrari a rarement fait confiance à de jeunes pilotes qui ont peu d’expérience. Si le Français n’est pas choisi par la Scuderia il n’en fera pas une montagne... "Une saison de plus chez Marussia ou ailleurs, pour accroître mon bagage, ce ne sera pas une mauvaise chose. Cette équipe m’a donné ma chance en F1, je ne l’oublie pas. Alors, tout ce que je peux dire, c’est que si je reste chez eux en 2014, ce ne sera pas à contrecœur."

Les bons baquets vont certainement commencer à se distribuer très vite après la pause estivale. "En temps utile, on analysera les options qui se présenteront", rassure Bianchi.

Comme les autres pilotes de F1, le Niçois peut profiter de quelques semaines de vacances. Des vacances méritées même si Jules admet que "cela ne m’aurait pas posé de problème de continuer à enchaîner les Grands Prix. Mais, bon, à ce stade de la saison, une petite coupure, un peu de repos, histoire de recharger les batteries et de repartir plus fort sur de nouvelles bases, bien sûr, on apprécie."

"Au mois d’août, les usines des écuries de Formule 1 sont fermées pendant deux semaines. Le règlement FIA impose un silence radio de quinze jours. Donc tout le monde s’arrête de bosser. Moi, je pars à New York. Après, cap sur la Corse. Je vais essayer de me relaxer. De là à tout oublier... On ne va pas se mentir. La F1, forcément, j’y pense tout le temps, même en vacances," conclut-il.

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