Bianchi : La FIA dévoile ses 1ères conclusions et les actions à suivre
Des zones de drapeaux jaunes mieux contrôlées
La FIA a rendu quelques conclusions sur son enquête en cours suite à l’accident de Jules Bianchi. Jean Todt et Charlie Whiting ont indiqué que ce genre d’accidents ne devait plus arriver à l’avenir.
Il semble bien que la monoplace de Jules allait trop vite dans la zone placée sous drapeaux jaunes, ce qui est à l’origine de sa sortie de piste. Il n’y a donc pas eu de casse mécanique. Bianchi a bien ralenti selon Whiting, mais pas assez pour éviter l’accident.
La FIA veut donc mieux contrôler à l’avenir la vitesse des voitures dans ces zones. Charlie Whiting a indiqué qu’il aimerait trouver un système pour ralentir automatiquement la vitesse dans les zones à doubles drapeaux jaunes, au lieu de se fier aux pilotes uniquement.
"L’important est d’apprendre et nous allons discuter avec toutes les équipes pour voir comment éloigner la décision de ralentir des pilotes. Il vaut mieux mettre en place un système clair pour tout le monde. Nous commencerons demain le travail. Nous pensons à une vitesse limite."
Whiting exclut l’idée des zones limitées à 60 km/h qui ont été testées en Endurance au Mans cette année.
Quant aux dépanneuses en bord de piste, "nous en avons besoin, nous ne pouvons pas les éliminer. Mais nous allons agir avec une prudence extrême. On peut imaginer une sorte de jupe pour empêcher les F1 d’aller s’encastrer en dessous."
Concernant l’accident en lui-même, Whiting a révélé que l’appareil qui prévient la FIA d’un accident était en panne sur la Marussia.
"Nous n’avons donc pas les mesures exactes des vitesses et des forces générées par cet accident mais elles sont énormes, bien supérieures à celles imposées lors des crash-tests. Jules a touché une flaque d’eau, comme Adrian. La différence c’est qu’Adrian est parti en tête-à-queue. Jules a corrigé sa trajectoire et est sorti directement."
Quant à l’ambulance, elle a bien dû être utilisée parce que l’hélicoptère ne pouvait pas atterrir à l’hôpital. "Le trajet a duré 32 minutes, sept minutes de plus que nécessaire mais cela n’a pas joué dans l’état de Bianchi."