Bernie Ecclestone raconte son éviction par Liberty Media
Elle ne s’est pas déroulée comme prévu
Bernie Ecclestone a vendu la Formule 1 l’année dernière à Liberty Media, qui l’ont par la suite évincé et sont actuellement propriétaires et décisionnaires au sujet de la Formule 1. Il revient aujourd’hui sur les circonstances de cette passation de pouvoir, incorrectes selon lui.
"Je n’avais pas le choix" explique-t-il au journal L’Equipe. "Lorsque les gens de Liberty ont acquis la société, ils m’ont demandé de partir. Dès le lendemain. En fait, je crois que c’était trois jours plus tard. Mais la décision a été très rapide. Chase [Carey, le nouveau PDG de la F1] m’a demandé de démissionner de mon poste. Il m’a dit : ’Je veux cette place !’"
"Lorsque le conseil d’administration de CVC a décidé de se séparer de la Formule 1, il m’a demandé de rester trois ans de plus pour gérer cette transition. Alors je ne parlerais pas de déception. Je dirais juste que ce n’était pas la bonne manière d’agir. J’avais un contrat. J’aurais pu leur mettre sous le nez. C’est le contrat que j’avais rédigé, pour moi, il y a quarante ans. Mais ce n’est pas grave."
Ecclestone ne s’étonne pas que Liberty soit face à des menaces de départ de Mercedes et Ferrari actuellement, puisque ces équipes proféraient déjà les mêmes menaces à l’époque ou lui était le dirigeant de la Formule 1. Il espère juste que Liberty saura les convaincre de rester.
"Ils ont déjà voulu partir avant. C’est un scénario déjà vu qui s’est toujours bien terminé. Si Mercedes s’en allait aujourd’hui, ce serait vraiment triste car le travail qu’ils produisent est réellement impressionnant. J’espère qu’ils resteront. Mais la clé, c’est Ferrari. Ils ne doivent pas partir car la F1 sans Ferrari ne sera plus pareille."