Bernie Ecclestone n’aime plus l’Inde
Surtout les taxes que ce pays veut imposer à la F1
Le Grand Prix d’Inde n’est plus dans les petits papiers de Bernie Ecclestone, car il doit faire de la place dans le calendrier de l’année prochaine pour accueillir trois nouvelles courses (New Jersey, Autriche et Russie) et que l’Inde n’est décidément pas très coopérative lorsqu’on parle gros sous.
“Est-ce que l’Inde sera dans le calendrier de l’année prochaine ? Probablement pas,” confie Bernie Ecclestone à l’agence de presse Reuters, ce week-end en Hongrie. Quel est le problème ? “C’est un problème très politique,” précise le grand argentier de la F1.
En Inde, on s’étrangle à la lecture de certaines coupures de presse qui laissent entendre qu’il n’y aura pas de Grand Prix d’Inde l’année prochaine.
“L’accord que nous avons avec la FOM pour l’organisation d’un Grand Prix de F1 sur le Buddh International circuit court jusqu’en 2015 et nous allons respecter ce contrat. Il n’y a aucune raison pour nous d’abandonner l’organisation de cette course,” affirme Askari Zaidi, le porte-parole de Jaypee Sports International, le promoteur de ce Grand Prix.
Il y a deux ans déjà, à l’occasion du premier GP d’Inde, l’événement avait été menacé à cause d’un désaccord concernant les taxes à payer. En effet, le gouvernement indien veut que les équipes et les pilotes soient taxés sur l’intégralité de leurs revenus et non pas sur une petite partie comme dans d’autres pays.
Ces deux dernières années, Bernie Ecclestone avait réussi à contourner le problème, mais ce problème a ressurgi et cela commence à lasser le petit monde de la F1.
“Ce serait dommage de ne pas aller là-bas à cause de cette histoire de taxes,” déclare l’Indienne Monisha Kaltenborn, directrice de l’équipe Sauber. “L’Inde est un important marché pour nos partenaires qui sont déjà en F1 ou qui vont bientôt y arriver grâce à la taille de ce marché. Ce serait vraiment dommage de ne pas trouver un accord pour surmonter ces problèmes.”