Berger : Redonner l’avantage à la puissance sur les appuis
Pour que la F1 soit plus spectaculaire
La Formule 1 doit en faire beaucoup plus et entamer une petite révolution si elle souhaite donner à nouveau un spectacle digne des courses du passé.
C’est en tout cas l’avis de Gerhard Berger, ancien pilote de F1, qui présidait jusqu’il y a peu la commission ’monoplaces’ de la FIA.
"Pour l’instant ce que j’ai entendu ne relève que de petites mesures," dit-il en parlant des règlements 2017, qui prévoient pourtant une nouvelle aérodynamique, des pneus plus larges et une hausse de la quantité de carburant disponible pour une course.
"Regardez ce que donne une Moto GP avec 270 chevaux et deux pneus très étroits. La différence entre la puissance et l’adhérence à disposition est énorme. En Formule 1, l’exemple est à chercher dans les années 80, quand les voitures avaient 1400 chevaux et probablement moitié moins d’appuis aérodynamiques qu’aujourd’hui. Il fallait vraiment maitriser sa monoplace."
Berger souhaite-t-il une vraie révolution ? Non, mais...
"Enlever énormément d’appuis pour 2017 ? Ce serait une erreur. Je changerais le rapport entre puissance et appuis. Pour retrouver celui des années 80, il faudrait 2000 chevaux ! Mais pour le spectacle, ce rapport doit évoluer en faveur de la puissance."