Beaucoup de doutes sur l’accord entre Sauber et les Russes
Pas un centime encore versé...
L’annonce des nouveaux partenaires russes de Sauber, qui doivent ainsi sauver l’équipe d’un naufrage de la Formule 1, a pris le monde de la Formule 1 par surprise, même en Russie. Ce qui soulève également beaucoup de doutes.
Ainsi le commentateur des Grands Prix en Russie, Alexei Popov, confie que "j’ai dû lire le communiqué de presse de Sauber plusieurs fois avant d’y croire."
Peu de choses sont connues sur les trois partenaires de Sauber. Selon des sources russes, ces entreprises ne seraient que des couvertures pour le président, Vladimir Poutine, grand fan de F1 et désireux de pousser son pays sur la scène internationale. D’autres citent même l’implication du KGB, les services secrets russes, dont Poutine a été le directeur avant son ascension sur la scène politique mondiale.
Bernie Ecclestone confirme que Poutine soutient l’accord. "Je l’ai vu trois fois à Moscou. Il est très enthousiaste et a envie d’aider, ce qui bénéficiera à toute la Formule 1."
"Je suis ravi que Sauber et Marussia puissent continuer en F1. Je ne sais pas à quelle point la situation était difficile pour ces équipes."
Il semble toutefois que pas un seul euro ait été encore transféré de la Russie à l’équipe d’Hinwil, en Suisse.
Pour Andreas Jenzer, un patron d’équipe en GP3 qui a déjà travaillé avec Sergey Sirotkin (le nouveau jeune pilote de Sauber) et ses partenaires russes, il n’y a pas de quoi s’inquiéter.
"Quand je suis entré en contact pour la première fois avec ses partenaires russes en 2008, j’ai également eu un peu d’inquiétude au début. Mais je n’ai jamais eu de mauvaise expérience durant toute notre collaboration."
Speed Week est aussi plus positif. "Ce n’est qu’une question de temps avant que des sponsors normaux affluent de la Russie, avec Gazprom en pole position."