Barrichello, un homme qui a la frite !

Rubens revient sur sa saison 2011

Par D. Thys

18 décembre 2011 - 11:36
Barrichello, un homme qui a la frite !

Le Brésilien Rubens Barrichello revient sur sa saison 2011 alors qu’il ne sait toujours pas si celle-ci a été sa dernière en F1. L’équipe Williams tarde en effet à lui donner une réponse claire sur son avenir...

De nombreux pilotes pourraient nous dire que c’est à Spa-Francorchamps qu’ils ont vécu leurs plus grosses émotions cette saison et c’est d’ailleurs le cas de Rubens Barrichello, mais le circuit ardennais n’y est pour rien...

"En Belgique, nous allons toujours dans un très bon restaurant et les frites là-bas sont incroyables. Lorsque je me rends à Spa, c’est toujours à ces frites que je pense, même si je ne peux pas les manger avec de la mayonnaise, car c’est trop gras," déclare Barrichello.

Laissant de côté ce souvenir culinaire, Rubens Barrichello nous raconte son début de saison très stressant. Alors qu’il devait se rendre en Australie pour disputer le premier Grand Prix de la saison, son avion est resté cloué au sol en Argentine.

"Pour la première fois depuis 19 ans, mon avion n’a pas décollé," se souvient-il. "J’étais coincé en Argentine à cause d’une grève et il n’y avait donc aucun avion pour nulle part. Je suis finalement arrivé en Australie le mercredi soir et j’ai vraiment souffert du décalage horaire. Après ça, nous sommes allés en Malaisie et puis en Chine. J’étais accompagné d’un ami qui voulait visiter ces deux endroits. Il a beaucoup aimé la Malaisie, mais il n’a pas aimé le trafic cauchemardesque en Chine. Il m’a d’ailleurs fait savoir que l’année prochaine, je pouvais inviter quelqu’un d’autre pour le Grand Prix de Chine."

"J’ai utilisé mon nouveau motor-home pour la première fois en Turquie qui est en fait un camion transformé. C’était très agréable de rester sur le circuit le soir, mais ce que je trouvais étrange c’est que je pouvais capter la télévision brésilienne par satellite, mais aucune chaîne européenne," poursuit Barrichello.

C’est à Monaco que Rubens a fêté son 39e anniversaire en marquant deux points et ensuite il s’est envolé vers le Canada qui est une destination très populaire auprès de ses amis. "Montréal est le rendez-vous préféré de tous mes amis. Eux ils viennent pour faire la fête et pour moi pour faire la course. C’est un week-end génial, car il y a une très bonne ambiance là-bas. Les Canadiens sont très amicaux et c’est aussi l’une des courses où j’ai marqué des points. C’est donc un bon souvenir."

Après le Canada, le championnat de F1 a repris la direction de l’Europe et notamment de Valence en Espagne. "Il y a un très bon restaurant près de l’hôtel où j’étais descendu. Il se trouve sur la plage et nous y allons toutes les années, car leurs tapas et leurs plats de poisson sont succulents. Cela me fait toujours très plaisir de retourner à Valencia, car j’ai déjà gagné là-bas. En Grande-Bretagne j’ai participé au tournoi de Golf organisé par Williams AT&T et tout le monde sait que j’aime ça. En Hongrie mes enfants m’accompagnaient et nous avons joué au football avec Nico Rosberg qui était là aussi avec son motor-home. Ils ont adoré ça. Lorsque mes enfants sont là, c’est très particulier pour moi. Ils aiment aussi ça et adorent jouer avec Nico."

Rubens se souvient aussi de son passage en Italie, un pays qui ne lui est pas indifférent puisque c’est un ancien pilote de la Scuderia Ferrari. "Les gens se souviennent encore de moi en tant que pilote Ferrari. La cuisine et le vin italien sont formidables et je m’arrange toujours pour passer le dimanche soir en Italie pour boire quelques verres de vin avec de vieux amis."

Rubens s’est ensuite envolé pour l’Asie avant de retrouver son pays natal. "Je suis resté trois jours au Japon, après la course, car j’aime bien ce pays. Nous avons fait un tas de choses là-bas. J’ai joué au golf avec un ami et j’ai discuté avec certains collègues du paddock. La population japonaise a beaucoup souffert cette année avec le tsunami et la catastrophe nucléaire, mais nous aimons tous retourner là-bas chaque année."

"La saison s’est terminée au Brésil et je suis toujours très heureux d’y retourner. Mes enfants et ma femme Sylvana étaient bien sûr avec moi. Sylvana passe d’ailleurs son week-end à chercher nos trois enfants. Pour moi, le Brésil est un bon point final à une saison de F1," ajoute Rubens Barrichello.

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