Baldisserri pleinement satisfait de l’évolution de Bianchi

Il en veut toujours plus, et c’est très bien

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14 juillet 2013 - 09:10
Baldisserri pleinement satisfait de (…)

Le premier pilote lancé dans la Ferrari Driver Academy, l’école de jeunes pilotes de la Scuderia, est aujourd’hui pilote de Formule 1. Et ce pilote n’est autre que Jules Bianchi, actuel titulaire de l’équipe Marussia et promis à une belle carrière.

« C’était très important pour Jules d’avoir enfin atteint le plus haut niveau de sports mécaniques » explique Baldisserri, directeur de ce programme. « C’est une année clé pour lui, il doit gagner de l’expérience et grandir en tant que pilote dans un environnement de compétition, apprendre à gérer son stress et savoir rester concentré ».

« Nous essayons de l’aider, surtout au niveau mental, en le soutenant autant que possible, parce qu’évidemment nous ne pouvons pas nous impliquer sur le côté opérationnel de sa relation avec Marussia ».

Baldisserri est satisfait de Bianchi, mais se montre toujours motivant, à la limite de l’exigence : « Au début, il était enthousiaste et on pouvait voir à quel point la joie d’avoir trouvé une place en F1 l’aidait à se dépasser. Je le vois mûrir, notamment en termes de relation avec son équipe, il apprend à parler avec les ingénieurs, il essaye de comprendre dans quelle direction aller pour développer la voiture et essaie d’apporter sa contribution ».

« Il est très important qu’il soit toujours capable de se donner des buts pour ne pas ruiner ses efforts et faire des erreurs stupides qui seraient dues à un manque de concentration. Dans cette phase de sa carrière, il est essentiel de prouver être capable de saisir chaque opportunité qui se présente à lui lors des week-ends de course, notamment quand les circonstances changent la donne, en cas de pluie ou de voiture de sécurité, c’est là qu’un pilote fait la différence ».

Le directeur du programme pense toutefois que le rôle de la Ferrari Driver Academy est assez limité dans le cas de Jules Bianchi, puisque les premières années de cette école furent axées sur la mise en place du projet.

« C’est vrai que Jules est avec nous depuis le début, mais on doit reconnaître qu’à l’époque, nous n’étions pas structurés comme nous le sommes maintenant et qu’il avait de son côté un bon niveau d’entrainement. Les véritables effets du programme se verront sur les pilotes qui ont commencé leur carrière professionnelle dans l’académie, comme Raffaele Marciello et Antonio Fuoco » conclut Baldisserri.

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