Bahreïn : les équipes attendent la décision de la FIA
Elles font confiance à la Fédération
Gérard Lopez, le patron de Lotus F1 Team, s’est exprimé hier lors du lancement en public de la E20 sur la situation à Bahreïn. Selon lui, des garanties ont été données quant à la tenue de la course malgré les tensions toujours en cours dans le pays entre les manifestants et la royauté.
"Avant toute chose, la F1 est un sport et utiliser un sport pour véhiculer un message politique n’est pas la bonne chose à faire. Nous avons tous des opinions mais il est difficile de se prononcer lorsqu’il s’agit de politique. Tout ce que je peux dire c’est Bahreïn est un grand pays, j’adore y aller, les gens y sont sympas et tout s’est toujours bien déroulé pour la F1 quand on y était. J’ai entendu qu’il y avait un certain nombre de garanties sur la manière dont tout va se dérouler. Donc si tout se présente bien, il n’y a aucune raison de ne pas y aller," explique Lopez.
Son bras droit, Eric Boullier, ajoute : "En tant que directeur d’équipe, j’adore la course et nous sommes toujours bien accueillis dans le monde, y compris à Bahreïn. Mais concernant la situation politique du pays, c’est uniquement à la FIA de décider s’il est sûr d’y aller. Nous avons des engagements vis à vis du championnat, ce n’est donc pas une décision facile. En ce moment nous attendons donc l’avis de la FIA pour savoir si nous irons ou non."
Du côté de Sauber, Monisha Kaltenborn n’a pas un discours différent. "Je pense que tout le monde, y compris la FIA, est inquiet de la situation. Mais nous, dans notre position, ne sommes pas en position de juger cela très bien. Nous devons faire confiance à la FIA et à la FOM de Bernie Ecclestone. S’ils pensent que c’est la bonne chose d’y aller, nous irons."