Bahreïn : Ecclestone ne forcera pas les équipes
Annulation dans la semaine ?
Les tensions continuent à monter à Bahreïn et il ne se passe pas un jour sans que les activistes et la police s’affrontent dans les rues de la capitale Manama ou de sa banlieue. Un incident grave a même eu lieu hier avec sept policiers blessés sérieusement par des manifestants désirant la libération d’Abdulhadi al-Khawaja, en grève de la faim depuis plus de 50 jours.
Abdulhadi al-Khawaja est également résident danois et le gouvernement du Danemark souhaite également sa libération, ce que le gouvernement de Bahreïn refuse. Par ailleurs plusieurs manifestants seraient morts ces derniers jours et les autorités chercheraient à le dissimuler avant le Grand Prix selon l’observatoire des Droits de l’Homme du pays.
Dans ces conditions, la Formule 1 risque d’annoncer l’annulation du Grand Prix bien avant la réunion de crise qui se tiendra samedi en Chine (lire ici). L’annonce pourrait même avoir lieu aujourd’hui ou demain.
Les patrons d’équipe ont commencé à exprimer leurs craintes profondes et Bernie Ecclestone, qui sera en Chine ce week-end accompagné de Jean Todt, a fait un pas très clair en direction de l’annulation. "Si les équipes ne veulent pas y aller, nous ne pouvons les forcer." Nous devrions donc éviter le scénario d’un boycott forcé.
Le directeur du circuit de Bahreïn n’a pas été prévenu d’une quelconque volonté d’annuler. "La course se prépare, sans aucun doute. Il y a plusieurs informations qui circulent sur la situation dans notre pays qui sont sans fondement. Nous avons un plan en place pour assurer la sécurité des équipes, des officiels et des fans," déclare Salman bin Isa Al Khalifa.