Après les 65 poles de Senna, Hamilton vise les cinq titres de Fangio
Cinq titres mondiaux, un objectif
A plusieurs reprises ces derniers temps, Lewis Hamilton a rappelé qu’il pourrait arrêter sa carrière en F1 n’importe quand, que ce soit dans cinq ans ou à la fin de cette saison. Il n’en fallait pas plus pour déclencher des rumeurs de départ anticipé, un an après la retraite surprise de Nico Rosberg.
Lewis Hamilton a donc tenu à rectifier ses déclarations. L’Anglais compte encore bien remporter deux titres en F1, si ce n’est trois.
« Je pourrais aisément rempiler pour un contrat de trois ans si je le voulais. J’ai 32 ans et je sens que je suis plus libre maintenant. Je ne me sens pas comme un des plus vieux pilotes, je sens toujours que je suis à mon meilleur niveau, ou même proche d’atteindre mon meilleur niveau. Ce qui est intéressant, c’est de savoir combien de temps je pourrai être à mon meilleur niveau. »
Lewis Hamilton a désormais égalé le nombre de poles d’Ayrton Senna (65), son idole d’enfance. A-t-il alors d’autres buts en F1 ?
« J’ai toujours voulu émuler Ayrton et maintenant je l’ai fait. Mais ensuite, vous portez votre regard vers de nouveaux objectifs. Les gens me demandent si je veux émuler Michael Schumacher, mais je n’ai jamais vraiment eu le désir d’obtenir sept titres de champions du monde, et je crois que je n’en ai toujours pas vraiment envie. »
« Je pense qu’égaler les cinq titres de Fangio semble plutôt bien. Mais ensuite, Vettel en a gagné quatre, donc il pourrait aussi en obtenir cinq. Il me faut donc en avoir six. J’en veux plus. Je veux deux titres de plus. Je sens que j’ai plus de potentiel, et découvrir ce potentiel m’occupe constamment. Il s’agit simplement de savoir combien de temps vous voudrez vous dévouer à cette tâche. Si vous considérez Rosberg, il n’a pas voulu donner plus de son temps pour continuer à être un pilote de course, mais je serai toujours un pilote de course au fond de moi. »
Lewis Hamilton ne peut s’empêcher d’adresser une petite pique à son ancien coéquipier au passage. Cependant, l’ancien pilote Renault Jarno Trulli pense que le fond du discours du pilote Mercedes est sincère.
« Je ne sais pas pourquoi Lewis Hamilton dit certaines choses dans un premier temps, avant de les démentir ensuite. Mais c’est une bête de course. Je pense qu’il pourra toujours courir à 40 ans, contrairement à Rosberg – vous pouviez voir que la piste n’était pas sa seule raison de vivre. »