Après le retrait de Mercedes, Berger veut ranimer un DTM en état de choc

Une série encore viable ?

Par Alexandre C.

26 juillet 2017 - 10:39
Après le retrait de Mercedes, Berger (…)

Mercedes a fait une annonce importante hier pour son engagement dans le sport automobile en général : la firme à l’étoile délaissera le DTM pour s’engager en Formule E en 2019.

« Cette nouvelle fut pour moi comme un coup de massue » témoigne Gerhard Berger, l’ancien pilote McLaren et Ferrari, qui est aussi le nouveau président du DTM. 

Les autres manufacturiers de la discipline, Audi et BMW, déçus par la nouvelle, penseraient du même coup à reconsidérer leur engagement – maintenant que le DTM a perdu en attractivité. C’est l’effet boule de neige.

« Les conséquences pour le DTM et pour Audi ne peuvent être prédites dès maintenant » a tempéré le patron d’Audi Motorsport, Dieter Gass. Mais entre les lignes, il faut bien comprendre qu’un retrait n’est donc pas écarté.

Toto Wolff, le directeur de Mercedes en F1, justifie la décision de sa marque en arguant que « le vent souffle désormais dans une direction différente ». Le DTM serait ainsi passé de mode, face aux nouvelles et ultra-pointues monoplaces électriques.

Gerhard Berger n’est évidemment pas de cet avis. Il garde encore l’espoir de conserver toute l’attractivité de son sport.

« Mercedes a fait une annonce qui ne s’appliquera pas avant longtemps, avant la fin de l’année 2018. Cela nous laisse du temps pour analyser la situation et mettre en avant un concept viable pour le futur. Le DTM est l’une des séries de voitures de tourisme les plus importantes au monde. »

La course contre-la-montre pour assurer la pérennité du DTM est désormais engagée. Récemment, en monoplace, ce sont les Formules V8 3.5 – les séries qui ont formé Kevin Magnussen ou Carlos Sainz - qui ont sombré dans l’oubli après le désengagement de Renault et d’autres écuries.

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos