Antonio Giovinazzi n’abandonne pas son rêve de F1
Il espère être sur la grille en 2018
Antonio Giovinazzi espère encore être sur la grille de départ en 2018, plusieurs mois après son dernier départ en Grand Prix, en Chine, où il avait disputé sa deuxième course. L’Italien avait remplacé Pascal Wehrlein, blessé, mais n’a depuis fait que des essais pour Haas.
« Cette année m’a donné plus que ce que j’attendais » reconnaît-il. « Je ne cache pas qu’après une belle saison de GP2, je me sentais prêt à disputer une saison entière en Formule 1, mais c’est comme ça. Mais je me sens désormais mieux préparé que je ne l’étais l’an dernier ».
La suite du programme de Giovinazzi est encore en suspens, sa jeune carrière ayant légèrement souffert d’un week-end affreux en Chine où, en dépit de performances correctes, il a écrasé sa Sauber dans les murs du circuit à deux reprises. Depuis, Charles Leclerc semble susciter plus d’intérêt et Giovinazzi se rend compte de l’impact du week-end de Shanghai.
« J’ai passé un bon week-end en Australie mais en Chine, c’était le pire week-end de ma carrière de pilote. Cela s’est produit au pire moment, quand toute la pression médiatique était sur mes épaules. Les critiques m’ont attaqué et je comprends mieux qu’il faut garder les pieds sur terre. Je ne veux pas dire que ça m’est monté à la tête, mais je me suis fixé des objectifs plus importants que ce que j’étais capable de réaliser en Chine. Il faut connaître ses limites, mais la déception m’a aidé à avancer ».
Une saison plus tard, c’est Charles Leclerc qui semble avoir remporté la bataille pour le volant Sauber, notamment grâce à une saison exceptionnelle en F2. Sauber chercherait à garder Marcus Ericsson pour satisfaire ses partenaires mais pour autant, l’espoir subsiste pour Giovinazzi. Ferrari mettrait la pression sur Sauber, qui doit encore confirmer ses pilotes, mais aussi sur Haas qui a pourtant déjà confirmé son duo pour 2018.
« Oui, j’y crois et je crois que je le mérite. Comme beaucoup d’autres pilotes, ma famille et moi avons fait beaucoup de sacrifices pour en arriver là. La F1 n’est pas le football, où vous pouvez toujours jouer. Il n’y a que 20 places ici, mais j’ai toujours cru que je pourrais suivre l’exemple de Vettel ou Hamilton qui ne sont partis de rien et on rencontré un grand succès. Je peux dire que je rêve toujours de suivre Schumacher » ajoute l’Italien de 23 ans.
« Quand j’ai signé pour Ferrari, je n’arrivais pas à y croire. J’avais toujours été nomade dans ma carrière mais maintenant, je vis à Maranello, je suis quasiment tous les jours à l’usine et je m’y sens comme chez moi ».