Andretti prône la liberté en course pour les pilotes
Ne pas intervenir, c’est mieux
Depuis le Grand Prix d’Autriche, il y a deux mois, la FIA fait beaucoup moins intervenir ses commissaires pour étudier les incidents de course et imposer d’éventuelles pénalités. En Hongrie, il n’y a même eu aucune intervention de ces mêmes commissaires.
Cette évolution de la F1 est la bonne, comme l’avait dit Niki Lauda. Un de ses anciens rivaux en F1, Mario Andretti, estime que c’est également important de laisser de la liberté aux pilotes pour s’exprimer en course.
"Dans une catégorie comme la F1, je suis vraiment malheureux quand les commissaires s’impliquent dans beaucoup de situations où l’on qualifie les contacts comme évitables. A ce niveau du sport, les pilotes qui sont en piste sont les meilleurs qui existent. Alors il faut les laisser courir," confie l’Américain au site officiel de la F1.
"S’il y a une erreur, s’il y a un contact, c’est toujours involontaire. Personne ne veut avoir un accident avec un autre pilote. Par contre, lorsque quelque chose de vraiment flagrant se produit, comme lorsque Michael Schumacher a poussé Rubens Barrichello vers le mur (en Hongrie en 2010), ça ça doit être puni."
"Pour tout le reste, laissez les pilotes tranquilles. Perez et Massa au Canada ? Laissez-les régler ça entre eux. Croyez-moi, les pilotes savent qui a fait la faute ou qui est davantage à la faute que l’autre. Il faut les laisser se débrouiller et puis ils se voient face à face lors des briefings des pilotes."
Andretti admet toutefois qu’une bonne discipline est nécessaire avant d’arriver en F1 pour canaliser les pilotes les plus jeunes.
"A de plus petits niveaux, oui il faut plus de discipline. Mais au niveau de la F1, les officiels doivent éviter les pénalités pour bloquer un pilote ou toute autre chose à moins que cela ne soit vraiment, vraiment dangereux."