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Amnesty International et la France préoccupés par Bahreïn

Alors que la F1 s’y rend dans une semaine

Par Franck Drui

14 avril 2012 - 10:56
Amnesty International et la France (…)

Alors que la FIA et Ecclestone ont confirmé hier aux médias et aux équipes que la Formule 1 se rendrait bien à Bahreïn, plusieurs voix s’élèvent ces dernières heures pour dénoncer la montée des tensions dans le petit pays du Golfe, des tensions qui risquent d’être exacerbées par la venue de la F1.

"La France est préoccupée par la montée des violences qui sont survenues dans diverses localités ces derniers jours. Le recours à la violence, d’où quelle vienne, ne peut constituer une solution, et doit être rejeté par toutes les parties," déclare le département Diplomatie du Ministère des Affaires Étrangères français.

"A cet égard, nous condamnons l’attentat perpétré contre des policiers, le 9 avril dans le village d’Aker, qui a fait sept blessés graves parmi eux. Il importe que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cette attaque.

Nous appelons également les autorités bahreïniennes à proscrire l’usage excessif de la force et en particulier à éviter tout usage inapproprié de gaz lacrymogènes contre les manifestants.

Les voies d’un dialogue politique rassemblant toutes les parties doivent être recherchées en vue d’un apaisement et d’une réconciliation durables."

Par ailleurs, après Reporters sans Frontières, Amnesty International a aussi condamné la venue de la F1 à Bahreïn dans le contexte actuel. "Même si les autorités ont prétendu le contraire, la violence contre ceux qui s’opposent à la loi de la famille royale d’Al Khalifa continue et, en pratique, peu de choses ont réellement changé dans le pays depuis la répression de 2011 qui fut brutale. Au cours des derniers mois, les autorités de Bahreïn se sont plus inquiétées de faire redorer leur image grâce aux relations publiques, plutôt que d’introduire le respect des Droits de l’Homme et les réformes politiques demandées. Maintenir le Grand Prix à Bahreïn en 2012 risque d’être interprété comme un symbole d’un retour à la normale mais la communauté internationale ne doit pas fermer les yeux sur la crise qui est toujours en cours dans ce pays."

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