Alternateur : Renault s’est rapproché de la cause
Mais la solution n’est pas encore là
Un des sujets du paddock de Singapour est l’alternateur de Renault, qui continue à montrer des signes de faiblesse et a coûté de gros points à Vettel lors du dernier Grand Prix à Monza.
Grâce à l’alternateur défaillant de la Lotus de Jérôme d’Ambrosio à Monza, stoppée à temps, Renault a admis à Singapour avoir identifié plus précisément les parties de l’alternateur qui posaient problème.
"Sur la Lotus nous avons eu de la chance, l’alternateur allait fondre et nous avons pu stopper à temps la voiture. Nous avons pu vérifier les pièces internes donc nous avons maintenant une idée de ce qui rend l’âme. Mais nous ne savons toujours pas pourquoi. C’est une nouvelle direction sur laquelle nous travaillons," explique le chef des opérations piste de Renault Sport F1, Rémi Taffin.
"Nous avons toujours des interrogations, nous sommes honnêtes dans ce que nous faisons. Tant que l’alternateur ne pourra faire une course, deux ou trois, nous ne serons pas satisfaits. Nous espérons faire plus d’une course bientôt mais je ne dis pas que j’en suis sûr à 100%. Nous travaillons dessus."
De nouvelles pièces seront testées aujourd’hui sur les deux Red Bull. "Nous avons besoin de tests et de connaissances pour passer le process de validation. Il n’y a pas de raccourci possible. Nous avons plusieurs solutions et l’une d’entre elles est ici. Nous restons honnêtes, nous n’aurons pas une solution à 100% demain mais cela pourrait être bon pour le Japon."
Que s’est-il passé sur la "vieille" Renault R30 de Pirelli, lors des essais de Barcelone ? "Rien à voir, l’alternateur avait 6000 kilomètres alors qu’à Monza ou à Valence il en avait à peine 500 ou 1000."
Le grand patron de Red Bull, Dieter Mateschitz, a suggéré cette semaine à Renault de changer de fournisseur, une idée que Vettel a soutenu à Singapour si Magneti Marelli ne trouve pas vite la solution. "Ce n’est pas vraiment une option étant donné notre partenariat à long terme. Je peux juste promettre que nous résoudrons ce problème," conclut Taffin.