Alonso veut une prise de risques maximale

Fernando Alonso a bien senti le vent tourner en termes de performances pour Ferrari depuis deux ou trois courses. La 150° Italia est en passe de confirmer ses bons progrès au Nurburgring et ce malgré le retour aux règles du diffuseur soufflé d’avant Silverstone.

Dans ce nouveau contexte, le pilote espagnol est prêt à prendre tous les risques pour tenter de battre Vettel au championnat. Il appelle son équipe à en faire de même.

"Nous devons faire des paris, nous devons oser. Nous devons être agressifs en stratégie, ne pas la jouer "sécurité" face aux choix des autres. Il nous faut faire Q1 en pneus durs pour garder des tendres pour jouer la pole. Tant pis si on se qualifie 18ème, on aura pris un risque. Aux départs aussi, il faut prendre des risques, nous n’avons plus rien à perdre. Prendre un bon départ et dépasser tout le monde au premier virage, cela doit être notre approche," clame Alonso.

Le pilote Ferrari a bien conscience que seul il ne pourra rattraper Vettel. Il compte bien sur un progrès des McLaren pour prendre des points à l’Allemand. "On doit confirmer dimanche et en Hongrie qu’on est maintenant plus rapide que McLaren. On l’a été à Silverstone, ici on ne sait pas encore. On verra en qualifications mais pour battre Vettel au championnat, il nous faudra une combinaison de choses. Ce n’est pas que Ferrari ou moi qui peut battre Vettel. On doit signer les meilleurs résultats mais on a besoin aussi d’une équipe McLaren très forte pour prendre des points à Red Bull. C’est comme si on devait être six ou sept équipiers à se liguer contre Vettel, et ce ne sera pas facile à faire."

Pour finir devant les Red Bull et les McLaren, Ferrari ne doit pas se retrouver dans la seule situation qui lui pose encore problème : les pneus les plus durs fonctionnent enfin mais les faire chauffer lorsqu’il fait froid reste un casse-tête. Même constat en cas de pluie selon Alonso. "Comparée à ses rivales, notre voiture a plus de mal à faire chauffer ses pneus. Par contre notre usure est meilleure. Du milieu à la fin de chaque relais, on est bien plus rapide mais les cinq ou six premiers tours on est aussi bien plus lent. Dans des conditions froides ou de pluie, ces problèmes sont accentués, on a connu la même chose à Silverstone, sous la pluie, où la Red Bull était clairement plus rapide. Sur le sec, elle ne l’était plus, et c’est la même chose pour la McLaren."