Alonso n’est pas certain du réel avantage procuré par le V6 Mercedes

Dur à chiffrer

Par Franck Drui

4 avril 2014 - 11:41
Alonso n'est pas certain du (...)

Le moteur Ferrari est-il véritablement autant à la peine qu’on le croit face au Mercedes, qui domine en ce début de saison. Fernando Alonso pense qu’il est impossible d’être aussi affirmatif en début de saison et encore moins d’évaluer le vrai déficit de puissance et de souplesse du V6 italien par rapport à l’allemand.

"Il est difficile de diviser les différents domaines de performance, le châssis, le moteur, les ERS pour savoir où nous sommes plus forts et où nous sommes moins forts. Nous savons que le Mercedes est un moteur très efficace car toutes les voitures qui en sont équipées en profitent. Mais si on regarde l’exemple de McLaren et Jenson Button, qui a fini derrière nous et 84 secondes derrière Hamilton en Malaisie, on voit que Mercedes a aussi un très net avantage avec son châssis," analyse l’Espagnol.

"Tout cela pour dire que Mercedes n’est pas devant uniquement grâce au moteur donc il est difficile d’estimer la part de chaque composant dans la performance globale," ajoute Alonso.

Le pilote Ferrari préfère ne pas se poser de questions.

"Nous devons juste nous concentrer sur nous et tout améliorer et, forcément, nous progresserons. L’exemple de Red Bull est le meilleur, ils ont réussi à renverser la situation en moins d’un mois et à devenir très compétitifs très rapidement. Nous allons essayer de faire mieux."

Révélations sur le V6 Mercedes

A Bahreïn, un secret du moteur Mercedes a été percé : le turbo est séparé en 2 ! La partie compression de l’air est à l’avant du moteur, la partie turbine alimentée par les gaz d’échappement à l’arrière. Contrairement à un turbo traditionnel où les 2 parties sont liées et jointes par un petit axe de quelques centimètres, sur le V6 Mercedes un axe de plusieurs dizaines de centimètres passe au travers du V du moteur.

L’avantage : l’air comprimé par le turbo a besoin d’être moins refroidi puisqu’il n’est pas à proximité des gaz d’échappement. L’intercooler est donc plus petit, le moteur plus compact et le centre de gravité en profite.

Les moteurs étant figés (or problème de fiabilité) depuis le 28 février, Renault et Ferrari ne pourront copier cette solution avant l’année prochaine.

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