Alonso n’en pouvait plus d’attendre

Fernando Alonso est ravi d’être arrivé à Melbourne et de n’avoir plus que quelques heures à attendre avant d’attaquer la saison 2011.

L’Espagnol et la Scuderia Ferrari ont travaillé dur au cours de l’hiver, afin d’oublier la déception du championnat 2010 et de préparer au mieux la nouvelle campagne.

« Le moment est enfin arrivé ! J’attendais cette première course avec impatience, et le report du Grand Prix de Bahreïn a rallongé un peu plus cette attente. Les ingénieurs ont eu plus de temps pour se préparer et ont pu travailler un peu moins dans l’urgence, mais pour nous pilotes le désir de reprendre la compétition est très fort », reconnait-il.

« Ce fut un hiver très studieux. Après Abu Dhabi, nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour ruminer le dénouement du championnat 2010. Nous avons immédiatement relevé nos manches et attaqué le développement des pneus et le travail sur la nouvelle voiture, sans trop penser à ce qui s’était passé », ajoute-t-il. « Cette déception nous a plus motivés que jamais et je suis sûr qu’elle nous a rendus plus forts. »

Les essais hivernaux ont été plutôt positifs, permettant à Alonso d’aborder la saison avec un certain optimisme.

« Nous avons fait beaucoup de kilomètres en essais et avons montré que nous avons atteint un bon niveau de fiabilité, ce qui est toujours important. Nous avons des raisons d’être optimistes, même si nous ne pouvons pas vraiment être sûrs de notre position par rapport aux autres », indique-t-il. « Lors des derniers essais, à Barcelone, nous avons introduit un certain nombre d’évolutions et, ici, à Melbourne, nous avons également un nouvel aileron avant. Nous verrons s’il donne les résultats escomptés, même si je pense qu’il faudra attendre trois ou quatre courses pour avoir une idée claire de la situation. »

Au sujet des nouveautés techniques, le pilote Ferrari a un avis légèrement différent de certains de ses camarades.

« Ces dernières semaines, on a beaucoup parlé des potentielles difficultés liées à tous les systèmes que nous devons activer dans la voiture. Franchement, je ne pense pas qu’il y ait le moindre problème, en tout cas sur le plan de la sécurité. Nous sommes des pilotes professionnels et nous devons être capables de nous adapter à n’importe quelle situation », explique-t-il.