Alonso n’a jamais gagné à Spa

Fernando Alonso va aborder ce Grand Prix de Belgique le couteau entre les dents, bien que ses chances de décrocher le titre mondial cette année apparaissent assez minces.

"Il n’y a aucun doute sur le fait qu’il sera extrêmement difficile de réduire l’écart, mais nous nous battrons tant que nous aurons une possibilité mathématique de vaincre. Nous avons déjà vu des choses étranges arriver en F1. En outre, avec le barème actuel, les choses peuvent changer en deux ou trois courses. Nous n’allons donc pas baisser les bras, car il y a encore beaucoup de points à distribuer. Nous allons viser la victoire lors de chaque course. Nous n’avons plus rien à perdre et nous allons donc prendre plus de risques et choisir des stratégies plus agressives d’ici la fin de la saison."

A l’instar de la concurrence, la Scuderia Ferrari travaille déjà sur sa monoplace 2012, mais cela ne signifie pas que le développement de la monoplace actuelle s’arrêtera.

"Nous continuons à développer la voiture de cette saison, car le règlement de l’année prochaine n’est pas très différent. Dès lors, tout ce que nous pourrons apprendre avec la voiture de cette saison nous sera très utile pour l’année prochaine. Je n’ai jamais gagné à Spa alors pourquoi pas cette année ? C’est un tracé très amusant et nous aimons tous rouler ici. J’ai de bons souvenirs de ma victoire ici en F3000, mais en F1, je n’ai jamais été assez bon pour remporter la victoire," poursuit le champion espagnol.

Ce week-end Michael Schumacher fêtera le 20e anniversaire de sa première apparition au départ d’une course de F1. C’est un pilote que Fernando Alonso a découvert en 1994.

"J’ai remarqué Michael Schumacher pour la première fois en 1994 et malheureusement c’était à l’occasion de l’accident d’Ayrton Senna. Michael était en effet en tête de cette course avant l’accident. A cette époque, les Grands Prix de F1 n’étaient pas tous diffusés à la télévision en Espagne et je ne connaissais donc pas très bien ce sport. Comme je l’ai déjà souvent dit, j’ai beaucoup de respect pour Michael. C’est l’un des plus grands ou même le plus grand pilote de tous les temps. Les statistiques sont là et il est inutile d’y revenir. Cela a été un plaisir pour moi de rouler avec lui au cours de ces dernières années et je me souviendrai toute ma vie des batailles que nous nous sommes livrées. C’est un vrai privilège de rouler avec lui," conclut Fernando Alonso.