Alonso : Jusqu’ici tout va bien
Il reste encore tant de choses à découvrir sur la F14 T
La nouvelle Ferrari F14 T n’a pas dominé la séance de Jerez par ses chronos, mais elle a beaucoup roulé et ce n’est qu’un début. Fernando Alonso avait le sourire à la fin de cette première des trois séances d’essais privés avant le Grand Prix d’Australie qui ouvrira la saison en mars prochain.
“Je n’avais plus piloté depuis deux mois et c’était donc agréable de retourner en piste, surtout devant un public aussi important,” commente Fernando Alonso. “Les sensations que l’on ressent dans un simulateur sont très éloignées de la réalité et nous avons encore tout à découvrir sur notre nouvelle voiture. Nous apprenons quelque chose de neuf lors de chaque tour, que ce soit une chose positive ou non. Nous devrons tourner le plus possible sur le circuit de Bahreïn, mais c’était un bon début.”
Ce qui donne aussi le sourire à Fernando Alonso c’est le fait que son ancien adversaire Michael Schumacher est entré dans une phase de réveil progressif.
“S’il est vrai qu’ils essayent de le réveiller progressivement, c’est la meilleure nouvelle de la journée,” se réjouit le champion espagnol. “Nous attendions tous une bonne nouvelle et nous espérons tous revoir Michael Schumacher en bonne santé et pas dans le coma.”
Fernando Alonso s’amuse-t-il au volant de sa nouvelle monoplace ? “Pour tout vous dire, je ne vois pas de grandes différences. La seule différence c’est qu’en 2004, nous bouclions un tour du circuit de Jerez en 1’16” et aujourd’hui en 1’26”. Lorsqu’on roule aussi lentement, ce n’est plus la même chose. C’est plus facile sur le plan physique, mais il y a plus de boutons sur le volant. Toutefois, les sensations sont les mêmes. Je ressens d’ailleurs des sensations agréables lorsque je fais du karting et je m’amuse aussi lorsque je roule au volant de ma Giulietta. Mais cela ne sert à rien de faire des comparaisons, la F1 reste au sommet du sport automobile.”
Les ennuis techniques de Red Bull lui donnent-ils de l’espoir ? “Si cela était arrivé à Melbourne, cela aurait été décisif. Mais il reste deux mois et l’équipe Red Bull a encore la possibilité de faire autant de kilomètres que nous ou Mercedes.”
Et comment se déroulent les relations avec son nouvel équipier Kimi Raikkonen ? “Nous avons passé quelques jours ensemble à Maranello pour participer à des évènements promotionnels. Nous avons passé quelques soirées agréables. Il y aura un partage total des données entre nous, comme c’est toujours le cas chez Ferrari. Chaque jour, je recevais les données de la télémétrie de chaque tour bouclé par Kimi et lui recevait mes données aussi. Ce que je teste à Jerez, il le testera aussi à Bahreïn,” ajoute Fernando Alonso.