Alonso explique son ressenti face à la F1 moderne

Fernando Alonso a déjà critiqué la Formule 1 pour être trop prévisible, ce qui lui a été grandement reproché puisqu’il est engagé en WEC, où Toyota a écrasé chacune des trois courses disputées, avec notamment 12 tours d’avance sur la concurrence lors des 24 heures du Mans. L’Espagnol précise sa pensée, notamment face au manque de dépassements et à la gestion de course.

"Ces voitures sont faites pour rouler de manière très efficace, il faut contrôler les batteries et les pneus et tout ce qu’ils doivent vous dire depuis le garage" explique Alonso. "Nous voyons aussi qu’il y a beaucoup d’équipes B qui ne se mettent pas en travers du chemin de l’équipe A pour ne pas trop déranger et qui ont tous les avantages."

Il admet fort logiquement une certaine lassitude et une fatigue croissante face au rythme effréné de la F1 : "Le calendrier est difficile, 21 courses, la plupart hors de l’Europe. Quand j’ai rejoint la F1, j’avais 19 ans et plein d’énergie. Il y avait 16 Grands Prix et la plupart d’entre eux en Europe. C’était une vie difficile et exigeante, mais maintenant c’est juste un engagement et une dévotion totale à la F1."

Il explique enfin pourquoi il ne veut plus courir et comment il a pris sa décision : "Maintenant que j’ai 37 ans et que j’ai déjà obtenu de bons résultats, il est temps pour moi de terminer la F1 avec un bon ressenti et de bonnes performances et de prendre mes propres décisions."