Alonso et la F1 : 2005, l’année du sacre !

Une nouvelle ère pour la Formule 1

Par Emmanuel Touzot

30 décembre 2018 - 11:41
Alonso et la F1 : 2005, l'année du

En ce début de saison 2005, la technique d’évolution de Ferrari n’est pas la bonne. En effet, la Scuderia a pris l’habitude de débuter ses saisons précédentes avec la monoplace de l’année d’avant, profitant de sa domination pour assurer une bonne transition.

Mais en 2005, les règles changent, les pneus doivent désormais faire toute la course, les moteurs doivent au moins durer deux Grands Prix et l’appui est réduit, notamment en relevant l’aileron avant. Et Ferrari, qui mise tout sur son incroyable F2004, prend une mauvaise décision.

Dès l’Australie, les qualifications disputées sur un tour, avec des préqualifications le samedi et des qualifications le dimanche dans le même format, piègent plusieurs pilotes avec la pluie, notamment Fernando Alonso. Michael Schumacher est également loin derrière, mais Renault s’assure la pole position avec sa nouvelle recrue, Giancarlo Fisichella.

En course, les deux R25 impressionnent, Fisichella n’est pas inquiété et gagne tandis qu’Alonso remonte jusqu’au troisième rang. Le rythme de course des Ferrari n’est pas rassurant malgré la deuxième place de Rubens Barrichello, tandis que Schumacher abandonne.

L’Allemand n’est pas dans le coup et la deuxième place de Barrichello n’est qu’illusion : c’est bien Renault qui est l’écurie en forme de ce début de saison 2005 et Alonso enchaîne trois victoires à Sepang, Sakhir et Imola, où il triomphe au terme d’une résistance héroïque contre un Schumacher déchaîné.

C’est ensuite McLaren, avec Kimi Räikkönen, qui oppose la plus farouche résistance à Alonso et Renault. Le Finlandais remporte trois des quatre courses suivantes, laissant uniquement le Grand Prix d’Europe à Alonso en abandonnant dans le dernier tour.

Vient ensuite le Grand Prix des Etats-Unis, où les équipes équipées de pneus Michelin se retirent à l’issue du tour de formation. En effet, un désaccord entre Michelin et Bridgestone est à l’origine de ce conflit. Ralf Schumacher s’est accidenté violemment le vendredi et la piste, resurfacée, ne présente plus les mêmes conditions sur la partie de l’ovale. Bridgestone le savait grâce à son cousin américain Firestone, mais pas Michelin.

L’installation d’une chicane sur l’ovale est discutée, celle d’une vitesse limitée aussi, mais aucun accord ne tombe et 14 des 20 voitures déclarent forfait avant le départ ! Le simulacre de course mettant en scène les deux Ferrari, les deux Jordan et les deux Minardi offre leur seule victoire de la saison à Michael Schumacher et Ferrari, sous les huées du public.

Alonso gagne en France, Räikkönen en Angleterre, l’Espagnol de nouveau en Allemagne, et les six courses suivantes vont à McLaren ! La fiabilité de la MP4-20 fait un peu moins défaut et Alonso a compris qu’avec l’avance prise en début d’année, il doit assurer s’il veut cueillir le titre.

Il enchaîne quatre podiums jusqu’au Brésil où il décroche le titre pilotes, le premier de sa carrière. Renault remporte également le titre pilotes, et Alonso conclut la saison par une victoire en Chine, où se termine la saison.

C’est le premier titre de l’Espagnol, mais Ferrari promet de revenir au sommet l’année suivante, après une saison terminée en troisième place du classement, de peu devant Toyota...

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