Alonso et la F1 : 2001, des débuts impressionnants chez Minardi
La confirmation qu’il a le niveau pour la F1
Comme chaque année en ce début de 21e siècle, Minardi a débuté la saison 2001 dans l’urgence la plus totale. Pas ou peu d’essais privés, une absence d’évolutions sur la monoplace, peu de choses laissent espérer à l’équipe italienne une saison intéressante.
Néanmoins, après plus d’un an d’essais pour Minardi, Fernando Alonso arrive en tant que titulaire et effectue ses débuts en Formule 1 en même temps que trois autres débutants : Enrique Bernoldi, Juan-Pablo Montoya et Kimi Räikkönen. Une cuvée intéressante pour la F1 même si l’Espagnol a décroché le pire des volants parmi les rookies.
A ses côtés, Tarso Marques n’est pas un débutant et les espoirs de bien figurer de l’équipe avec cette deuxième monoplace sont moindres. Comme on pouvait s’y attendre, Alonso ne fait qu’une bouchée de son équipier et le devance 13 fois sur 14 séances qualificatives en commun, avant que Marques ne soit remplacé.
Alonso ne fait toutefois pas de miracle et ne fera pas mieux qu’une 17e place en qualifications, mais c’est en course qu’il révélera l’étendue de son talent, avec de beaux résultats en dépit de nombreux abandons.
En effet, il abandonne neuf fois sur 17 courses durant l’année, dont deux à cause d’accidents. En dépit de ces nombreux problèmes mécaniques, touchant régulièrement la transmission de sa Minardi, Alonso s’est surtout illustré en usant d’une science de la course déjà bien présente chez lui, malgré des résultats en demi-teinte l’année précédente en F3000.
Douzième et 13e lors des deux premières courses de la saison, il signe une jolie 13e place chez lui en Espagne. Mais c’est en Allemagne qu’il s’illustrera avec une belle dixième place, qui lui aurait rapporté un point avec le barème actuel. Malheureusement cette année-là, seuls les six premiers inscrivent des points.
Après une belle 11e place à Suzuka, sur un tracé sélectif où le vieillissant châssis de la Minardi n’est pourtant pas mis en valeur, Flavio Briatore est convaincu et offre à son pilote une année de pilote essayeur chez Renault.
Ce qui paraît un purgatoire aujourd’hui, par exemple dans le cas d’Esteban Ocon pour 2019, était littéralement une bénédiction en cette époque où les essais n’étaient pas limités et où le troisième pilote d’une équipe parcourait plus de 20 000 km dans l’année. Et c’était le programme qui attendait l’Espagnol en 2002...
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