Alonso est ravi que la Formule 1 soit revendue

La Formule 1 s’apprête à vivre l’une de ses plus grandes mues, du moins dans son histoire moderne, puisqu’elle a été vendue par Bernie Ecclestone à l’entreprise américaine Liberty Media. Un changement que Fernando Alonso pense bénéfique à moyen et long terme pour son sport, bien qu’il soit difficile de le concevoir sans Bernie Ecclestone.

"Je pense que c’est une bonne chose" explique l’Espagnol. "Ils ont de l’expérience, ils sont américains, le sport là-bas est populaire et ils font une très bonne couverture des sports tant pour les spectateurs que les téléspectateurs. Tout ce qui vient des sports américains est attractif. Je pense que leur vision et leurs idées seront les bienvenues et je vois du positif à l’avenir, c’est bien pour la Formule 1. Nous espérons le meilleur et nous sommes prêts à aider si nous pouvons faire quelque chose".

"C’est difficile d’imaginer la F1 sans Bernie donc j’espère qu’il restera et qu’on le verra tous les week-ends comme c’est le cas depuis seize ans pour moi, mais depuis toujours en réalité pour la F1. Il a de l’expérience et ses connaissances sont très importantes pour toutes les décisions que la F1 prendra à l’avenir".

Et l’Espagnol ne veut pas sous-estimer le rôle qu’a joué "Tonton Bernie" dans le développement de ce sport qui, s’il traverse des crises, a toujours su rester le plus attractif des sports mécaniques.

"Le nom Formule 1 est ce qu’il est grâce à un grand nombre de décisions prises depuis trente, quarante, voire cinquante ans. Chacun d’entre nous, pilotes, équipes, constructeurs, journalistes, sait que la F1 a avancé depuis trente ou quarante ans grâce à des décisions prises dans le passé. La vision qu’en a eu Bernie était fantastique".

Sur le plan opérationnel, le GPDA dont fait partie Alonso veut rapidement faire connaissance avec les nouveaux propriétaires afin de bâtir de bonnes fondations pour leur relation et ainsi, pour le futur de leur sport.

"Nous le ferons, même si le GPDA est surtout destiné à la sécurité. Tant que les standards de sécurité restent ce qu’ils sont aujourd’hui ou encore meilleurs, le GPDA sera une chose différente, mais les pilotes rencontreront les propriétaires tôt ou tard. Comme je l’ai dit, je pense que nous sommes tous heureux et prêts à aider comme nous le pouvons".