Alonso a parlé de son avenir avec McLaren

Un avenir en suspens

Par Alexandre C.

15 mars 2017 - 11:35
Alonso a parlé de son avenir avec (...)

Après une préparation hivernale chaotique chez McLaren, l’heure est à l’inquiétude du côté de Woking. Jo Ramirez, l’ancien team manager, décrit l’ambiance qui règne selon lui dans l’écurie…

« Je vois des visages où se dessinent l’angoisse et le désespoir, puisqu’il manque plus de 100 chevaux et 30 km/h dans les lignes droites, et ce ne sera pas récupérable facilement. Même pas du tout. Le concept [du moteur] est meilleur que par le passé, mais je ne peux pas croire qu’ils aient tant de retard au niveau de la puissance. Je pense que Honda est un petit peu perdu. »

C’est en effet du côté du moteur que le bât blesse chez McLaren, comme l’avait révélé, furieux, Fernando Alonso durant les essais, ou encore Eric Boullier aujourd’hui, quoique de manière plus polie.

« Je ne sais pas si le moteur sera capable de concurrencer ceux de Mercedes, Ferrari et Renault, mais si nous avons un bon moteur, nous pouvons être compétitifs. Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas simple ».

Le directeur de la compétition a par ailleurs assuré que le châssis de la voiture était « bon ». Mais sans moteur adéquat, difficile de le mettre en valeur…

Et si McLaren avait conservé un moteur Mercedes ? L’équipe anglaise aurait-elle renoué avec la victoire ces deux dernières saisons ? Eric Boullier le pense : « Oui. Nous aurions gagné à nouveau. » Honda appréciera le message…

L’avenir de Fernando Alonso chez McLaren-Honda est en tout cas suspendu aux futures performances de la McLaren-Honda, et au plaisir que ressentira l’Espagnol derrière le volant avec les nouvelles règles. Le contrat de l’Espagnol court à la fin de la saison et certaines rumeurs assurent qu’il pourrait claquer la porte dès l’été si rien ne bouge. Eric Boullier tient donc à éteindre le feu.

« Les gens disent beaucoup de choses, mais je pense que Fernando est honnête avec nous et réciproquement. Il aime cette nouvelle F1, et la prochaine étape est d’être compétitif. Si nous le sommes, il sera heureux. »

« Si nous avons parlé de 2018 ? Oui. Mais il est trop tôt. Mais bien sûr, nous en avons parlé. » Cependant le Français n’a pas dit un mot de ces conversations.

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