Alonso : Nous progressons 4 fois plus vite que d’habitude
Pas de raison de s’alarmer
Fernando Alonso a de nouveau été obligé de calmer les ondes négatives autour de Ferrari et des performances très moyennes des deux premiers Grands Prix. L’Espagnol n’a aucun doute qu’il jouera le titre cette saison, jusqu’à la dernière course de la saison
"Ce serait extrêmement triste si je ne croyais pas, maintenant, que je ne pourrais pas me battre pour le titre jusqu’à Abu Dhabi. Nous n’avons même pas entamé la 3ème course de l’année !" lance le pilote de la Scuderia à Bahreïn.
"Je suis persuadé que nous pouvons faire du bon travail. Nous n’en sommes qu’au début du développement de notre voiture et cette année nous progressons 4 fois plus vite à chaque course. Au lieu de gagner un demi-dixième par Grand Prix, nous gagnons deux dixièmes. Cela démontre qu’il y a une grosse marge d’amélioration et de quoi devenir compétitif. Nous devons améliorer tous les domaines, deux courses seulement sont passée et nous sommes prêts à nous battre."
"Il n’y a donc aucun doute pour moi que nous serons dans la bataille pour le titre jusqu’au dernier Grand Prix," insiste-t-il.
Alonso a aussi tenu à défendre le spectacle produit par la Formule 1, sujet aux critiques depuis deux courses.
"Il y aura des courses très excitantes et d’autres qui seront ennuyeuse. C’est comme au football, parfois vous avez des 0-0 déprimants, d’autres fois des matchs qui se finissent avec un score de 5 à 4 qui vous font bondir dans votre canapé ou dans les tribunes."
L’Espagnol reconnait toutefois qu’il aimerait que les F1 soient plus rapides sur un tour.
"Piloter ces F1 est toujours excitant parce que vous roulez contre les meilleurs pilotes du monde et c’est dans notre ADN. Comme on aime piloter des kartings en travers à 50 km/h. Nous adorons la compétition mais c’est vrai que pour les pilotes les plus vieux comme moi, Kimi ou Jenson, des F1 plus rapides nous manquent."
"Ces F1 sont moins exigeantes physiquement. Auparavant, pour la Malaisie, j’avais un programme d’entrainement spécifique mais cette année j’ai dit à l’équipe que je n’avais même pas besoin de boisson à bord de ma voiture. Les F1 restent dur à piloter, elles glissent plus et nous avons plus de boutons à manipuler en course mais cela reste intéressant de voir l’évolution de la F1 depuis mes débuts dans cette catégorie, il y a 14 ans."