Alonso : Le soulagement de voir la pluie au Rolex 24, la peur quand elle s’est intensifiée

Les pluies torrentielles ont joué un rôle crucial aux 24H de Daytona

Par Emmanuel Touzot

28 janvier 2019 - 16:48
Alonso : Le soulagement de voir la (…)

Fernando Alonso révèle que l’équipe Wayne Taylor Racing, avec qui il a remporté les 24 Heures de Daytona, avait été rassurée de voir que la pluie était prévue pour la deuxième moitié de la course. L’équipe n’était pas au mieux après des qualifications sur le sec et il ne sait pas si un tel résultat aurait été possible.

"Quand nous avons vu les prévisions, nous étions un peu excités par la pluie, sachant qu’après la qualification, notre rythme n’était pas vraiment au rendez-vous dans des conditions sèches" a-t-il déclaré. "C’était surtout à la sortie de l’arrêt de bus que nous manquions de rythme et c’est à peu près là que l’on peut dépasser sur cette piste."

"Nous savions donc que la course serait longue si c’était le cas, mais notre objectif était d’arriver jusqu’au lever du soleil, quand la pluie allait arriver, et de rester dans les premiers et dans le même tour que les leaders jusqu’à ce moment. Nous avions le moins d’appui possible sous la pluie, alors qu’Acura a monté un nez à fort appui. Action Express a fait la même chose et nous avons pu passer Action sur les lignes droites. Nous avons joué nos cartes sous la pluie, en visant le long terme plutôt que de tout faire pour avoir la voiture la plus rapide sur le sec."

Sur le sec toutefois, Alonso avait déjà impressionné dans le premier quart de course avec un relais ultra-rapide alors que la nuit tombait. La Cadillac numéro 10 était clairement plus à l’aise sur une piste froide, qu’il pleuve ou qu’il fasse nuit, comme l’ont également montré les relais de Kamui Kobayashi en début de soirée et de Jordan Taylor le lendemain matin, dans des conditions catastrophiques.

Des conditions qui ont d’ailleurs fait peur à Alonso, qui a toutefois profité d’une erreur de Felipe Nasr pour prendre la tête de course, peu avant l’interruption finale. Néanmoins, il explique qu’il demandait déjà une interruption de la course plus tôt, lorsqu’il était deuxième.

"J’ai plusieurs fois appelé à la radio, quand j’étais deuxième, pour dire qu’une voiture de sécurité était nécessaire. Les cinq, sept derniers tours de la course n’ont pas été les meilleurs pour les pilotes en piste."

"La visibilité était presque nulle, nous ne pouvions pas être à fond sur la ligne droite, la voiture roulait, l’antipatinage arrivait en sixième à 300 km/h et il y avait des parties de différentes voitures dans différentes parties de la piste, parce que les gens perdaient des morceaux de carrosserie ici et là."

Un chaos qui a poussé Alonso à insister, mais l’absence de décision a joué en sa faveur : "J’appelais l’équipe pour une voiture de sécurité parce que je ne pouvais rien voir. Felipe est allé un peu loin dans le virage 1, nous avons pris la tête. Nous avons eu de la chance à ce moment-là. Je pense que les conditions méritaient l’arrêt de la course sept tours plus tôt et à ce moment-là, nous étions deuxièmes."

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