Alonso : Le rapport de la FIA ne sera pas publié, des pilotes doutent encore
Fernando n’a pas convaincu tout le monde hier...
En Malaisie, la FIA a confirmé qu’elle n’avait pas l’intention de rendre public les résultats de l’enquête sur l’accident de Fernando Alonso, survenu en essais privés à Barcelone, lors du mois de février.
Hier, Alonso a révélé que la direction de sa McLaren s’était bloquée, une théorie qui n’a jamais été évoquée par McLaren officiellement. Seule "une direction lourde" avait été signalée dans le dernier communiqué de presse de l’équipe à ce sujet.
Alonso a également indiqué que le problème sur sa voiture était clair même si ce dernier n’a pas été remonté par les données. "Le souci n’est pas visible et il ne sera probablement jamais repéré. Peut-être que nous y arriverions avec la technologie que nous aurons dans 20 ans."
Cette explication continue toutefois à semer le doute, y compris chez son équipier, Jenson Button.
"J’ai passé en revue toutes ses données et je n’ai rien vu. Je n’étais évidemment pas dans la voiture et je ne sais pas ce qu’il a pu ressentir. Mais tout cela est étrange. Je ne peux rien dire."
Etrange, c’est aussi le mot utilisé par Rosberg. "Mon impression, après ses explications, c’est que cette affaire reste encore très étrange."
"Il y a eu un doute effectivement. Il y a eu pas mal de rumeurs," ajoute Grosjean. "Mais le fait de le voir ici, en forme, souriant et prêt à attaquer sa saison, c’est rassurant. On n’a pas envie de voir des pilotes subir des accidents et ne pas revenir sur la grille. Il avait l’air en forme. Je l’ai croisé à l’hôtel mercredi. Il m’a dit que tout allait bien, que la santé était bonne. C’est rassurant. Il a eu le feu vert pour participer au Grand Prix. C’est une bonne chose puisque c’est l’un des pilotes emblématiques de la grille."
Chez McLaren, pas de réaction officielle mais certains ingénieurs ont exprimé leur surprise en entendant les explications de l’Espagnol... La direction bloquée est-elle un alibi pour cacher une faute de pilotage, un manque de concentration ou un malaise ? Certains continuent à le croire.
Quoi qu’il en soit, le retour d’Alonso chez McLaren se déroule de manière... étrange.
Jacques Villeneuve estime que l’ancien pilote Ferrari a fait le mauvais choix.
"Ce n’est définitivement pas un choix très avisé de sa part. En même temps sa relation avec Ferrari semblait cassée, il lui était impossible de rester. Sur le plan politique, Alonso est dur à vivre. Il devait donc changer et sa seule option, c’était McLaren."