Alonso : Je comprends la position de la FIA
Il voulait courir
Fernando Alonso s’est exprimé suite à la décision de la FIA de le priver de courir le Grand Prix de Bahreïn avec sa McLaren Honda.
Selon le communiqué de la FIA, les comparaisons des scanners de sa poitrine ne sont pas assez rassurants pour l’autoriser à participer à la course. Mais on en sait un peu plus maintenant : c’est une petite fissure dans une côte, non détectée en Australie, qui a alerté les docteurs.
L’Espagnol admet comprendre la décision même s’il voulait courir.
"J’ai essayé jusqu’à la dernière minute de courir à Bahreïn après mon accident en Australie," déclare Alonso.
"Cela a été dur ces derniers jours après un tel impact mais je voulais vraiment courir et j’ai essayé de le faire jusqu’à la dernière seconde pour aider l’équipe qui a fait un travail incroyable cette semaine pour construire une nouvelle monoplace."
"Je comprends la position des médecins de la FIA et je vais maintenant essayer d’aider Stoffel (Vandoorne) à tirer le maximum de ce week-end."
"Je suis évidemment un peu déçu," ajoute Alonso. "On souhaite toujours courir. Quand vous ne le pouvez pas, vous êtes toujours triste. La douleur est là mais j’arrive à la gérer. C’est une précaution, les médecins pensent que je prendrais des risques en roulant. Je ne sais pas à 100% si je serai prêt en Chine mais nous le saurons lors du prochain test de la FIA dans 8 ou 10 jours."
L’Espagnol révèle qu’il a aussi souffert d’un pneumothorax au poumon.
"Quand je suis arrivé en Espagne, ma douleur a augmenté, j’ai fait des examens et j’avais un pneumothorax au poumon. Mon médecin m’a conseillé de me reposer à la maison. Le pneumothorax est parti mais pour ma côte cassée, c’est trop tôt. Il y a des risques, très faibles, mais qu’il ne faut pas prendre. C’est le risque zéro en F1."
"Je suis là malgré la douleur, elle m’empêche de dormir. D’ailleurs j’aimerais rouler dans une F1 juste pour voir ce que ça fait !"